⊹ TIES THAT BIND
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 you know the real me. (jarielle)

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MessageSujet: you know the real me. (jarielle)   you know the real me. (jarielle) EmptyMar 2 Déc - 13:23




that was delightful


J'avais toujours aimé lire, d'aussi loin que peuvent remonter mes souvenirs. Quelques flashback, parfois, me prouvent que la lecture a toujours occupé une place importante dans mon existence. J'étais peut être de ces vieilles filles aigries qui partageaient leur routine entre leur job et la lecture, mais aujourd'hui, je sentais que j'entretenais un rapport plus étroit, plus épanouissant, avec le fait de lire un bon livre. J'en étais venue, donc, naturellement à chiner dans les vieilles librairies du coin à la recherche de bonnes affaires et de romans romantiques dont j'étais, très certainement, la femme la plus friande. Mon livre préféré, depuis ma renaissance avait été PS: I Love You. Une tragique histoire d'amour magnifiquement décrite qui, plus encore, traitait du deuil de manière tellement réelle qu'il m'avait été difficile de retenir quelques larmes à sa lecture. Si je fréquentais beaucoup de librairies et de bibliothèques, Bridgestones restait ma préférée. L'odeur des vieux livres avait le don de m'apaiser. Surtout lorsque ma journée avait été éprouvante. Partagée, désormais, entre ma meilleure amie, mes collègues, mon emploi et ma nouvelle vie de reine du shopping, j'avais situé la lecture parmi mes activités préférées. Je n'étais jamais contre la découverte d'un nouveau bouquin qui me transporterait dans l'imaginaire de son auteur tout en me faisant oublier les atrocités dont je pouvais être témoin par l'exercice de mes fonctions d'avocate. J'adorais mon job, mais il était capital pour moi de mettre dans ma vie, aujourd'hui, un rien de fantaisie. Comme on ajoute du rose sur une toile en noir et blanc ou qu'on choisit un sac fantaisie pour illuminer une tenue sobre et classique.

En me rendant à cette bouquinerie, j'avais eu la chance de croiser la route d'un féru de la lecture... un inconditionnel, comme moi, de Bridgestones ; Jake. Il lorgnait sur une biographie d'un artiste français que je pensais reconnaître, bien que je n'en fusse pas certaine à l'époque. Je l'avais abordé avec ironie et sourire, soulevant l'aspect atypique de son choix. Nous avions échangé quelques mots et j'avais appris avec beaucoup de joie qu'il adorait lire, lui aussi. De notre premier échange avait éclos quelques détails dont je me souviens encore parfaitement. Jake s'était engagé dans l'armée, une voie que j'admirais tout particulièrement et à laquelle je vouais, sans le vouloir, beaucoup de respect. Nous avions tous deux apprécié notre conversation et nous étions promis de nous retrouver quelques jours plus tard dans cette même bibliothèque... mais pas uniquement. Jake avait soulevé son affection particulière pour le livre les liaisons dangereuses, quant à moi, je n'avais pas pu m'empêcher de parler de mon roman préféré. Nous en avions rit un instant avant de nous mettre, tous deux, au défi de lire chacun le livre de l'autre et d'y apporter nos commentaires lors de notre rendez-vous suivant.

Je ne me suis pas particulièrement apprêtée pour notre rencontre, je l'admets bien volontiers. Si Jake était un homme charmant, j'ai compris rapidement qu'il n'en resterait pas moins une bonne connaissance et, peut-être, un ami. J'avais donc été travaillé toute la journée en tailleur foncé, jupe au dessus du genou et haut pourpre. Je ne me suis pas changée depuis. J'attendais cette nouvelle rencontre avec impatience. J'avais dévoré le roman de Jake sans en démordre une seule seconde. Un roman épistolaire chargé de lettres échangées entre plusieurs personnes tissant doucement un fond de romance, de trahison et de vengeance. S'il n'était clairement pas mon type de livre favori, je n'peux nier qu'il m'avait beaucoup plu. En arrivant à Bridgestones, je me sens revigorée d'un émoi tout particulier, comme ravie d'être en présence d'une tierce personne qui puisse comprendre ma passion pour la lecture. En poussant la porte de la librairie, je n'aperçois pas Jake et décide dès lors de chiner à travers les étalages. Le sourire planté sur les lèvres, j'attends qu'il arrive pour que nous puissions ensemble converser de nos livres respectifs. Pas un seul instant je me sens anxieuse à l'idée de le revoir... cette pensée m'enchante.



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Tate Patterson

Tate Patterson


INSCRIPTION LE : 15/11/2014
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ACTIVITÉ : masseur/kinésithérapeute.

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MessageSujet: Re: you know the real me. (jarielle)   you know the real me. (jarielle) EmptyMar 2 Déc - 18:45



© tumblr/ryanfuckinggosling
gabrielle and jake


Depuis mon rapatriement en Caroline du Sud, j'avais d'abord retrouvé un certain confort mais j'avais aussi pu regoûter aux joies d'avoir des centres d'intérêts. En conditions de guerre les divertissements étaient assez compromis. En dehors des instants de combat contre les troupes adverses nous mettions à profit notre temps dans le but de nous ravitailler ou alors tout simplement de fermer les yeux quelques instants. Ainsi sur le terrain la santé primait sur le confort. Alors en rentrant à la maison j'avais pu reprendre certaines de mes activités. J'avais retrouvé la musique, le cinéma, le sport, mais aussi la lecture. De ce fait, et grâce à mon attirance pour les livres, j'avais passé pas mal de temps dans la librairie Bridgestones sur Goose Creek. Et là-bas j'avais fait la rencontre d'une femme tandis que j'étais en train de lire un bouquin sur Serge Gainsbourg. Parce-que si mes goûts avaient quelque peu changés en sept ans de temps, mon amour pour l'artiste français perdurait. Ainsi m'avait-elle abordé en soulignant l'ouvrage que j'étais en train de feuilleter. Puis un mot conduisant à un autre, le feeling s'installant, nous avions décidé de nous revoir. Enfin par nous revoir dans un but assez précis. En effet, étant donné que cette femme -prénommée Gabrielle- était une aussi grande mordue de lecture que je l'étais, nous avions fait un deal: elle lisait mon livre préféré et moi le sien. C'était une manière comme une autre d'en apprendre un peu plus l'un sur l'autre, mais surtout de partager sur un centre d'intérêt que l'on avait en commun. Je lui avais donc suggéré Les Liaisons Dangereuses tandis qu'elle m'avait suggéré de lire PS: I Love You, et aujourd'hui nous devions nous retrouver pour partager nos impressions sur ces deux oeuvres que nous chérissions.

Je venais seulement de sortir chez moi lorsque je vis sur ma montre que je devrais être sur le chemin pour Goose Creek. Ce qui faisait donc de moi un homme en retard. Le pas rapide, et alors que je tentais tant bien que mal d'enfiler correctement ma veste en cuir marron, j'attrapais au vol un bus qui se dirigeait vers la partie de la ville que je voulais rejoindre. Le trajet semblait durer une éternité et je n'arrivais pas à cesser de taper du pied sur le sol du véhicule de transport en commun. Je détestais le retard comme je ne détestais rien d'autre. D'habitude je prenais toujours cinq ou dix minutes d'avance sur mes projets pour être sûr de ne pas être pris de court. Mais aujourd'hui j'avais bien loupé mon coup. Quoi qu'il en soit, une fois descendu, et parce-que de toutes façons j'étais déjà en retard, je décidais de passer dans le coffee shop à deux pas de la librairie pour apporter à Gabrielle de quoi me faire pardonner. Et puis encore une fois je me précipitais pour remarquer que la jeune femme était là, dans la boutique, à farfouiller dans les étalages. Sans doute pour tuer le temps en m'attendant. Je traversais l'entrée de la librairie en faisant de mon mieux pour ne pas me renverser les cafés dessus et en quelques pas j'arrivais déjà à la hauteur de la brune. « N'oublie pas, si chacun de nous est seul, nous sommes unis dans notre solitude. » Non je n'étais pas peu fier d'avoir été capable de réciter cette ligne du livre. Bon d'accord, je me l'étais répété une bonne centaine de fois dans la journée pour éviter de l'oublier au dernier moment. Mais quand même. « C'était mauvais, j'ai détesté. » dis-je en grimaçant. Mon visage était alors envahi d'embarras. Enfin était plutôt faussement envahi d'embarras. Ce n'était pas du tout ce que je pensais. En tous cas le visage de Gabrielle était présentément en train de se décomposer. « Je plaisante. » Je lui fis un sourire pour nous faire pardonner, ma blague de très mauvais goût et moi-même. Et puis je baissais les yeux sur les contenants de liquide chaud qui gardaient mes mains à une température relativement élevée pour un mois de décembre. Quoi que les températures ici ne soient pas si froides que ça, même au cours de ce mois. « Du café? » dis-je en lui tendant l'un des gobelets en carton recyclable que je tenais dans mes mains. « Je m'en suis pris un alors j'ai pensé qu'il serait plus correct de t'en apporter un aussi... Non en fait c'est parce-que je suis en retard. Mais je ne connaissais pas tes goûts en matière de café alors je l'ai pris noir. Cela dit j'ai attrapé des sachets de sucre en sortant, au cas où. À moins que tu ne boives pas de café et dans ce cas ce serait bête pour moi. » Et donc dans ce cas-là je passerai davantage pour un idiot du fait que cela reviendrait au même que de ne rien lui avoir pris du tout.

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