∻ namazu.

roses i get might have to last.
© fymaiamitchell/audition day - oh land.
katarina 'kat' stieg.
- nom complet : si la jeune femme porte le nom de son paternel, stieg, elle signe les papiers officiels de l'initiale du patronyme de sa mère. une vieille habitude. on ne la reconnait ici que comme la fille de madame, la progéniture de la brillante violonniste. katarina, devenu kat au fil des années, est marqué du souvenir des noces du couple, s'embrassant au pied de la tour eiffel. ils tenaient à rendre hommage à la portraististe qui immortalisa leur voyage, à montmartre. - âge, date et lieu de naissance : écrire ici. - origines et nationalité : écrire ici. - occupation : écrire ici. - statut civil : écrire ici. - traits de caractère : une liste, argumentée ou non, d'au moins 10 adjectifs.  - aspirations et désirs : écrire ici. - groupe : écrire ici.
mind over mattervous considérez-vous comme heureux ? quelle est votre définition du bonheur ? - réponse. qu'en est-il de votre vie spirituelle ? quelle est son importance dans votre quotidien ? - réponse.

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Dressez ici une liste des particularités de votre personnage, parlez de ses caractéristiques et de ses habitudes. S'il n'y a pas de minimum imposé, n'hésitez pas à être le plus complet et le plus précis possible.

coalition of oneCette partie est totalement libre d'interprétation. Que vous choisissiez l'anecdote traditionnelle ou que votre récit se présente sous une forme plus originale, veillez toutefois à rédiger au moins une vingtaine de lignes. N'oubliez pas que cette étape vous permet de vraiment nous faire découvrir votre personnage. Bon courage !

four times around the sun- pseudo/prénom : edge. - âge : la majorité. - région : petite provinciale quittant difficilement sa campagne pour la grande ville. - commentaires/suggestions : vous me tentez à quelques semaines de mes premiers cauchemars partiels, - autres : mais je vous aime quand même. - avatar : maia goddess mitchell. est-ce qu'il serait d'ailleurs possible de me la réserver?

je m'étale un tout petit peu, d'accord?
(j'ai attendu 21:21! )

nb. elle est serveuse au meadow walker, à temps partiel.

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Mon père griffonne quelques notes sur son carnet. Sûrement une de ses idées de génie pour vendre des trombones dont personne ne veut. On agrafe ou relie les feuilles maintenant. Il conduit sa journée comme si maman se trouvait de l'autre côté, s'agitant aux fourneaux. Je ne pensais pas qu'il l'oublierait à peine une semaine après le drame. Quand je balaie les objets de son cabinet d'un regard suspicieux, je ne vois plus de photos. Un ou deux souvenirs de moi, enfant. Rien qui ne rappelle maman. Il l'a effacée de sa vie, noyé leur histoire. Je ravale un sanglot, m'apprête à tourner les talons. "Bonjour Katarina." Je relève la tête et plonge mes yeux dans les siens. Il n'a jamais utilisé Kat pour me nommer. "Bonjour." Depuis la mort de maman, on s'évite, on se fuit. Je me demande, le soir, si maman ne faisait pas déjà le lien entre nous deux, autrefois. Quelque chose s'est brisé aujourd'hui. "Que me vaut l'honneur de ta visite ?" Avant que je n'ai eu le temps d'entrouvrir la bouche pour lui répondre, il s'étonne, durcit ses traits. "Je te croyais en cours ou, du moins, au travail." Je le détaille à mon tour, participant de cette ambiance austère qu'il instaure. On ne ressemble plus qu'à deux bêtes sauvages, qui s'appréhendent, se toisent, prêtes à bondir et arracher la gorge de l'autre. Pas question que je pleure. Il m'a toujours défié, cherché à me rendre forte, ne trahir ma faiblesse d'aucune sorte. Je voudrais tant m'enfuir, ou lui hurler que je l'aime, susciter une émotion dans ce coeur froid. "Je m'inquiétais." Il m'avait appris à écourter mes phrases, préciser ma pensée, ne donner à mes interlocuteurs que l'essentiel. Mon père était un homme occupé, fatigué des bavardages mondains, futiles et superficiels. Mon père était, tel qu'il le répétait à qui voulait l'entendre, un homme d'affaires. Professionnel, vif, méthodique. "Tu n'as pas besoin, je vais bien." Je distingue, l'espace d'un instant, un éclair de tendresse, l'envie d'interroger à son tour mon état. Une attention subitement chassée. Peut-être se refuse-t-il à éprouver un sentiment agréable, se protégeant de la souffrance en s'enfermant sur lui-même. Alors je me risque à poser une main sur son épaule, appuyer doucement ma tête contre la sienne. Ce contact, bien que non réciproque, suffit à m'apaiser. "Tu accordes trop d'importance aux événements, Katarina." Choquée par de tels propos, je me recule, m'éloigne et, dans cet élan de surprise, je me cogne contre la bibliothèque. Des livres vacillent. Mon père se lève de sa chaise pour redresser ceux qui ont cédé sous le coup. Moi, j'effleure la légère ecchymose sur mon bras. Tandis qu'il caresse la couverture d'un ouvrage philosophique, mon père croit bon d'ajouter à sa précédente intervention. "La mort ne devrait pas t'effrayer." Je me retiens de l'incendier, de l'insulter, de le blesser. Mais, en dépit de sa médiocrité - je le redis -, je l'aime. J'en viens à penser qu'il m'épargne moi, qu'il regretterait de fondre en larmes devant moi. Mon père n'est pas réservé. Simplement pudique. Il s'attache à différencier sphère publique et sphère privée, intime, individuelle. Maman le supportait mieux. Je vole un bâton de colle et m'amuse avec, plus pour ne pas me décourager que par ennui. "La mort ne m'effraie pas. Vivre sans maman me terrifie." Il disparaît dans son calepin, ses brouillons, ses réflexions. 'Maman' est le mot de trop, le mot tabou. "Je ne m'imagine pas sans elle le jour de mon mariage, pour la naissance de mon premier enfant, ma crémaillère, ma première prime ou promotion, mon divorce, mes crédits. Je voulais seulement partager ces instants, bons et mauvais, avec elle." Je parlais à un mur. De pierre, de brique, de béton. Je souffrais seule le décès de maman. "Tu ne ressens donc rien ?" Je ne me contrôle plus, tout m'échappe, tout déraille. Je m'énerve contre lui, avec la conviction qu'il décèlera enfin ce que j'attends de notre échange. Je voudrais qu'il me donne un baiser sur le front, me borde le soir, me lise une histoire. Comme avant. Je voudrais que l'on chasse le malheur en moi. Revivre. "Petite insolente !" Il rétorque, contrarié. Suit une gifle. Une claque sévère qui me fait me frotter la joue. Mes lèvres tremblent ; lui, perd patience. Tu as gagné, papa. Je pars. Sans retenir la porte. Il ne le mérite définitivement pas.

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Superbe choix
Bienvenue parmi nous

Maia est sublime sur ton avatar
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Superbe choix d'avatar
Bienvenue parmi nous & courage pour ta présentation

Bienvenue par ici.

Le choix divin parce que Maia, c'est genre la perfection
Bienvenue parmi nous et réserve-moi un lien

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Bienvenue ici et bon courage pour ta fiche !