TC ~ BAL DU FLOCON DE NEIGE

"bal du flocon de neige.
do you want to dance?"

le country club de ravenel a revêtu ses plus belles couleurs. le bleu, le blanc, l'argenté. une harmonie de douceur et de fraîcheur qui ravit les yeux des premiers arrivants au bal annuel du flocon de neige. bal pour célébrer aussi bien la noël que la nouvel année, ravenel met le paquet. cette année, ils ont pu s'offrir les services d'un décorateur d'intérieur de renommé nationale, qui a fait de la grande salle des fêtes une magnifique salle de réception au couleur de la saison. un décor majestueux, pur et décoré avec beaucoup de goût. une piste de danse éclairée d'un blanc éclatant, un kiosque pour les amateurs de slow en tout genre, une partie plus calme avec canapé et fauteuil couleur blanc bleuté. un grand buffet avec fontaine de champagne, fontaine de chocolat blanc, des gateaux et amuse-bouche en tout genre, aux formes et couleurs de l'évènement. et même un stand de photo dans un décor hivernal aux flocons artificiels tombant du ciel! la neige qui recouvre les hectares extérieures du country club a décidé de s'inviter et de danser parmi ces gens! mais attention, une tenue de soirée au couleur de la soirée est demandée. bleu et blanc exigé - même si le noir est toléré. à votre arrivée, un verre de punch et des brownies au chocolat blanc vous seront proposé, vous devriez les goûter: tout ceci est exquis et préparé avec amour par notre chef cuisinier étoilé! vous êtes là pour passer une belle soirée, pour danser, vous amuser, rencontrer de nouvelles personnalités. surtout, n'hésitez pas à rentrer dans quiconque se mettra en travers de votre chemin: qui sait comment vous allez finir la soirée?
mais toutefois, faites attention aux petits malins qui tenteraient de gâcher la fête.

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snowflake bal ✩ tu étais là, dans ce smoking au couleur étrange, au blanc éclatant et à la cravate d'un bleu étonnant. tu connaissais depuis quelques années la politique stricte des tenues vestimentaires de cette soirée. et, pour la première fois, tu t'y pliais. chaque année, tu avais préféré jouer la sobriété avec ce costume noir qui te sciait. mais aujourd'hui, tu avais décidé de faire des folies, de changer de vie. elle t'avait redonné espoir. espoir qu'un jour, tes rêves se réaliseraient. espoir qu'un jour, elle serait de nouveau à tes cotés. oui, en l'espace d'une soirée, clare t'avait changé. en quelques heures, elle avait fait réapparaitre le soleil de tes journées. et là voilà, ce soir-là, qui s'empêchait de t'embrasser. une situation perturbante, frustante, toi qui avait rêvé toute la soirée de toucher à ses voluptueuses lèvres que tu avais fixé toute la soirée. celle que tu avais réussi à fendre d'un sourire plus d'une fois par tes mots indélicats. tu l'avais invité ici, ce soir-là, sans savoir si elle viendrait vraiment. les gens commençaient à arriver, au country club. tous vêtus tantôt de blanc éclatant ou de bleu étonnant. tous le même sourire aux lèvres, tous la même expressions satisfaites. ils t'arrachaient un sourire. la soirée s'annonçait très sympathique. tu te balançais, d'avant en arrière, faisant passer le temps ainsi. tu attendais, là, à l'entrée, les chaussures au bord de la neige fraîche. tu étais sur un petit réhaussement de terrain, qui délimité l'allée. tu comptais. tu en étais à 44 balancements d'avant en arrière. et, évidemment, le 45ème ne passait pas. ton pied ripait et te faisait presque tomber en arrière tu te rattrapais en cognant une demoiselle vêtue d'une robe blanche superbe. pardonnez-moi, je suis désolé.. tu te retournais pour voir comment elle allait. tu lui souriais. ça m'apprendra à faire l'imbécile. tu lui souriais encore, bêtement. tu la regardais, et pour te faire pardonner, tu t'essayais à l'art du compliment. en tout cas, sachez que vous êtes magnifique. vraiment. tu t'essayais sans grand succès..

(venez sauver de l'embarras mon petit francis )

Invité

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Elle est si peu à l’aise dans cet univers que ça lui coûte d’être ici. Pourtant, elle adore Noël, elle attend toujours avec impatience cette période de l’année pour pouvoir recevoir une tonne de cadeaux, et en offrir en retour. C’est peut-être même la fête qu’elle préfère dans toutes celles qui existent, parce que c’est un moyen de montrer à ses proches qu’on les aime, qu’on a pensé à eux et ce, même si eux, nous ont oublié. Alors, Carys, elle n’a pas réfléchi une seule seconde pour participer au bal, et puis après, elle a réalisé l’erreur. Tenue correct exigé. Autant dire que porter un jean était proscrit. C’est dommage, elle l’aimait bien son jean. Ca lui ressemblait plus que cette longue robe blanche. C’est sa colocataire qui lui a dit qu’elle lui allait tellement bien qu’elle ne pouvait pas, ne pas la porter. Carys, elle a protesté, et puis elle a fini par accepter. C’est vrai que ça la mettait largement plus en valeur que son vieux jean. Pourquoi pas, après tout. Ce ne sera le temps que d’une soirée. Et dès le lendemain, elle pourra se balader en pyjama toute la journée, Inalya ne fera absolument aucun commentaire là-dessus, parce qu’après tout, elle commence à la connaitre. Elle est un peu en retrait, quand elle arrive à l’événement. La soirée ne fait que commencer, et forcément, elle est un peu timide. Ca ne durera pas, juste le temps qu’elle s’habitue à l’ambiance. C’est féérique. Elle attrape volontiers un verre de punch qu’on lui propose, et tente de se mêler à la foule déjà présente. Et soudain, elle se prend un invité en pleine figure. (Francis) On lui marche presque sur les pieds alors qu’elle vient à peine d’arriver. Dis donc, la fête commence fort ! Elle rit presque pourtant de le voir aussi mal à l’aise. Elle n’est pas la seule, c’est plutôt rassurant. Et elle décide d’en profiter en feignant l’indignation. Acte 1, scène 1. « Non mais vous vous prenez pour qui ? » Elle s’insurge, alors qu’elle n’en pense pas une seule seconde. Elle repense aux filles qu'elle croisait dans son lycée, qui se prenait pour les reines du monde, et ça l'amuse de faire la même chose. Elle se joue de lui, histoire de détendre un peu l’atmosphère, de le tester un peu, aussi. S’il est beau joueur, c’est l’occasion de s’amuser un peu et s’il est mauvais, tant pis pour lui. Au moins, ça l’aura fait rire. « Et vous pensez vraiment que vous réussirez à vous rattraper avec votre compliment à deux balles ? Vous la sortez à tout le monde, celle-là ? » Qu’elle annonce, presque sincère, parce qu’il est vrai que les compliments n’ont jamais marché avec elle. C’est impersonnel que de flatter la tenue d’une personne. Ca n'a rien de véritable. « Rassurez-moi, vous n’allez pas pleurer ? Je plaisantais. Détendez-vous. J’suis plutôt sympa comme fille. Cela dit, évitez les compliments sortis de nulle part, ça vaudrait peut-être mieux. » Qu’elle finit par ajouter après un temps d'arrêt en riant.

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- topic commun ~ bal du flocon de neige.

Tu pensais ne pas te rendre au bal du flocon de neige, cette année. A vrai dire, tu ne te sentais pas d'humeur d'aller t'amuser. Ces temps-ci, les choses vont de travers, tu es quelque peu déprimée. Pour la première fois, tu n'avais qu'une envie, c'était de rentrer chez toi, t'enfermer dans cet appartement, et y rester jusqu'à la fin du monde. Tu es tellement désorientée par tes pensées et tes sentiments, que tu en viens à te dire que rester enfermée avec Danny n'est peut-être pas une mauvaise idée, finalement. Après tout, ce n'est pas lui qui va te prendre la tête, alors autant rester avec tes sombres pensées chez toi, plutôt qu'au milieu de ce bal où tu ne parviendras pas à t'amuser. C'était tout ce que tu te disais, jusqu'à ce que XXX décide de t'enrôler de force. Tu as protesté, essayé en vain de te battre, sortant mille et un prétextes. Rien à faire, XXX a eu raison de toi. Alors, tu as enfilé cette robe bleue, celle que tu as acheté pour le mariage de ta cousine, et qui traîne depuis dans ton placard, tu t'es chaussée de ces escarpins noirs, ceux qui accompagnent généralement tes tenues les plus habillées. Tu as beau être une acheteuse compulsive, tu en reviens toujours aux grands classiques, les pièces essentielles, surtout lorsque tu n'avais pas prévu de te rendre dans cette soirée, aussi belle soit-elle. Car, c'est ce que tu constates, lors de ton arrivée, jetant ta chevelure en arrière. La salle est tout simplement magnifique. Tous les ans, tu es stupéfaite par la capacité des organisateurs à se surpasser. Tu acceptes le verre que l'on te propose, l'avalant d'une traite. Tu ne sais pas tellement si tu es angoissée, si tu es énervée, ou un peu des deux. La vérité, c'est que si XXX ne se dépêche pas de se manifester, tu vas très certainement ne pas supporter d'être ici, parce que c'est pour cette personne que tu t'es pomponnée, te rendant dans une soirée où tu n'avais absolument pas envie d'aller. Ce soir, tu n'es pas très patiente, pour ne pas dire pas du tout. Si bien, que tu cherches des yeux XXX, qui t'a d'ailleurs promis que la soirée serait géniale, et que vous auriez un tas de monde avec qui échanger. Tu en viens à regretter d'être venue, ruminant quelque sombre vengeance, lorsque tu en viens à rentrer en collision avec quelqu'un. « Vous ne pouvez pas faire attention ?! » Alors, seulement, tu relèves la tête, pour constater que la personne face à toi se confond en excuses. Alors, tu essaies, tant bien que mal, de sourire. C'est Noël, après tout.

vous l'aurez compris, XXX n'est pas encore défini, n'hésitez pas à venir le/la jouer, je modifierai en temps voulu

Me regard se pose longuement sur mon reflet, tandis que j’apporte la dernière épingle à ma coiffure. Cette fois, je me sens comme une princesse. Je n’ai jamais ressenti cela, je l’avoue et cette insouciance me rend heureuse. Je ne me suis pas sentie ainsi depuis des mois, et je sens peu à peu que mon cœur peut battre à nouveau. Mes vilaines pensées se sont envolées et avec Francis, je n’ai plus peur de la déception. Notre première soirée s’est déroulée merveilleusement bien, si l’on oublie le moment où j’ai bien failli l’embrasser. Ce moment où la raison a pris le dessus, où j’ai décidé de ne pas céder par peur tout de même que la chute soit douloureuse. La téquila n’a pas aidé, c’est certain. Et je refuse que notre premier baiser soit aussi peu romantique. Depuis ce jour, je ne cesse de penser à cela, à lui. Je ne me reconnais pas, mais qu’importe. Je me sens femme pour la première fois de ma vie et j’ai hâte de revoir Francis. D’autant plus que cette soirée s’annonce magique. Je suis fin prête pour découvrir mon destin, oubliant tous mes soucis. Je me rends au point de rendez-vous, ayant une certaine boule au ventre. Il fait très frais, et pourtant j’ai très chaud. Je sens mon cœur battre la chamade quand j’arrive sur les lieux. Je marche lentement vers l’entrée, cherchant mon prince du regard. Mais quand je le vois au loin, parler et sourire à une jeune femme magnifique, je perds tous mes moyens. Comment ais-je pu croire que tout serait si parfait ? Je perds pieds, j’ai l’impression d’étouffer. Mon regard croise rapidement le sien, avant que je ne tourne les talons, perdus dans mes émotions. Non, je ne veux pas vivre ça à nouveau…

snowflake bal ✩ non mais vous vous prenez pour qui? tu fronçais les sourcils. tu te savais mauvais pour complimenter la gente féminine, toi et tes choix de mots plutôt dérangeants, mais de là à te faire gronder pour quelques petits mots.. tu ne comprenais plus. décidément, les femmes étaient une race à part. et vous pensez vraiment que vous réussirez à vous rattraper avec votre compliment à deux balles? vous la sortez à tout le monde, celle-là? tu rigolais à moitié, mordant ta lèvre inférieure pour ne pas éclater de rire. surement que cette expression avait du lui faire peur, car elle s'était tout de suite radoucit. tu avais compris qu'elle plaisantait. rassurez-moi, vous n’allez pas pleurer? je plaisantais. détendez-vous. j’suis plutôt sympa comme fille. cela dit, évitez les compliments sortis de nulle part, ça vaudrait peut-être mieux. tu éclatais enfin de rire, la regardant doucement. et vous, mademoiselle, vous êtes à peu près aussi douée pour feindre les offusquées que moi avec les compliments. sacrée paire que voilà! et merci du conseil, je m'en souviendrais. la jeune femme avait fait grande impression. elle savait tout de même soigner ses entrées, malgré la spontanéité à laquelle c'était arrivée. francis hawking. tu te présentais, comme il le fallait. et puis, tu tournais le regard, légèrement, vers les arrivants. ton regard se posait sur celle que tu attendais depuis le début. malheureusement pour la demoiselle en face de toi, tu ne la voyais plus. mais, elle ne semblait pas bien. son regard fuyait vers l'infini, elle semblait penchait de droite à gauche, titubant presque. tu t'approchais d'elle, arrivant à sa hauteur en quelques foulées et l'attrapait fiévreusement dans tes bras, de peur de la voir tomber. tu passais un bras autour de sa taille, et l'autre se portait à son visage. elle semblait faire un malaise. clare? clare réponds-moi. que se passe-t-il? tu essayais d'attraper son regard, qui petit à petit revint à la normale. elle te regardait, perturbée, haletante, la respiration courte et le souffle fort. je suis là clare, c'est moi. calmes-toi, tu es en sécurité maintenant. voilà, respires. je suis là. tu caressais son visage du bout de ton pouce glacée. ses joues étaient livides, son regard vitreux. elle devait retrouver un peu de forme avant de rentrer dans l'établissement. tu lui souriais, dès que sa respiration s'était calmée. je vois que toi aussi tu soignes tes entrées. entre moi qui tombe sur la jeune demoiselle que voilà et toi qui nous fais un malaise: on ferait un joli couple de bras cassés, tu ne crois pas? tu lui souriais, fuyant légèrement son regard quand tu prononçais le mot de "couple". tu ne pouvais te le permettre. maintenant qu'elle tenait sur ses pieds, tu frictionnais légèrement la peau de ses bras avec tes paume de main. tu dois être gelée. rentrons et essayons de te trouver quelque chose à boire et à manger. tu la pris par la taille, de peur de la revoir s'écrouler, et l'aider à s'avancer vers l'entrée. la jeune femme sur qui tu étais tombée était toujours là, à vous regarder, ahurie. pardonnez-moi cette intermède, je sauvais une jolie demoiselle en détresse. tu lui souriais et lui fit signe de la main, avec un léger sourire. voulez-vous vous joindre à nous et entrer? elle acquiesçait et vous passiez donc les grandes portes. tout de suite, la chaleur vous rattrapait, dégelant les bouts de nez. tu appréciais les décors, quand deux majordomes se présentèrent à vous pour vous offrir rafraichissement et ravitaillements. vous les preniez bien volontiers, et tu regardais clare du bout de l'oeil. je veux te voir manger de morceau de brownies tout entier. je ne veux pas te revoir dans cet état. jamais. et tu bus une gorgée de punch. délicieux. la soirée avait commencé fort, en espérant qu'elle continue ainsi et sans fausses notes.

Invité

Robert entra dans la grande salle, un verre de punch à la main. Il avait enfilé un costume-cravate simple, aux couleurs de l'événement. Sa cravate bleu ciel tranchait sur sa chemise blanche, alors que sa veste noir harmonisait le tout. Il observait la pièce d'un regard absent, vide. Il n'avait rien à faire ce soir et Gale l'avait encouragé à sortir, tandis qu'elle passait une soirée entre filles. Mais voilà, il y avait un problème. Il avait être beau connu dans le monde entier, son visage pouvait être tapissé dans des milliers de chambres, ça faisait un moment qu'il n'avait pas mis les pieds à Ravenel. Et il ne connaissait presque plus personne. Avec un soupir, il descendit le grand escalier et après avoir attrapé un brownie au passage, il alla se morfondre dans un coin de la salle, attendant que quelqu'un vienne vers lui. Tout ce qu'il espérait, c'était qu'on ne lui demande pas de chanter ce soir.

Spoiler:

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- topic commun ~ bal du flocon de neige.

Ton regard se promène autour de la salle. Et, tu essaies de positiver. Ceci doit être une bonne soirée, une soirée durant laquelle à aucun moment, tu ne te prendras la tête. Tu n'as pas encore tout gâché, alors il est temps de faire amende honorable, autrement dit de faire un effort. Alors, tu l'aperçois. Non, pas XXX que tu attends depuis maintenant un temps trop long à ton goût. Tu l'as reconnu, bien que tu ne le connaisses pas en personne. Robert Darcy, le chanteur. Celui qui est originaire de Ravenel, celui à propos de qui la presse à scandales jase depuis maintenant quelques temps, à propos d'une histoire d'adultère incluant un homme. Mais, ce n'est pas tellement ce qui te préoccupes, les magazines peoples. D'ailleurs, tu n'avoueras jamais que tu les lis, question de fierté, toi la diplômée en littérature française, qui a déjà du mal à ne pas se cacher de son amour pour les romans de Mary Higgins Clark. Alors, tu prends une grande inspiration, pour aller à sa rencontre. Tu es surprise qu'il soit seul ce soir, d'ailleurs. Lui et Gale ne sont-ils pas toujours ensemble ? « Belle soirée, n'est ce pas ? » murmures-tu, alors que tu arrives à sa hauteur. C'est avec un sourire que tu tends ta main vers lui, te présentant. « Je m'appelle Barbara, Barbara Griffith. » Toi-même, tu es surprise du soudain effort que tu as accomplis, toi qui ne voulais pas aller à ce bal, ce bal que tu trouvais stupide. « Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas jouer les groupies ce soir. Promis, je ne vous demanderai ni de chanter, ni de me signer un autographe. Et si jamais il advient que je vous demande de faire un selfie, c'est qu'il sera signe que j'aurais trop bu, » ajoutes-tu en riant. Tu te sens un peu plus à ton aise. Tu as toujours été de nature sociable, même avec ceux que tu ne connais pas. C'est tellement toi, d'aller vers les gens, dans un élan de gentillesse. Au fond, tu ne sais pas rester seule, tu te sens mieux lorsque tu es entourée, lorsque tu arrives à nouer le contact. Alors, tu vois Clare, ton amie, accompagnée d'un jeune homme, que tu ne connais que de vue, ainsi qu'une jeune femme. Alors, tu tournes le visage vers Robert Darcy. « J'aperçois une de mes amies, que diriez-vous que nous nous joignons au groupe ? Je vous promets que ce sera sympa. » Sur ce, tu lui attrapes le bras pour l'entraîner dans la foule. Au diable XXX.

Invité

Son nouveau copain rit de bon cœur à sa plaisanterie. Ça la rend de bien meilleure humeur. Finalement, cette soirée lui semble être une bonne idée. C’est l’occasion pour elle de rencontrer du beau monde, comme lui et si les invités lui ressemblent, la fête risque d’être bien mouvementée. Non contente de partager le même humour, elle feint néanmoins une moue boudeuse en l’entendant mettre en cause son jeu d’acteur. Elle partage totalement son avis, mais elle ne le laissera pas avoir le dernier mot. « Vous plaisantez, vous étiez à deux doigts de fondre en larmes ! » Qu’elle rétorque, sans animosité aucune, alors qu’il se présente avec une certaine solennité qui la surprend. Francis, qu’il dit s’appeler. Elle esquisse un sourire, ne pouvant s’empêcher de comparer son prénom à celui de l’un des protagonistes de l’une de ses séries préférés, Malcolm in the Middle. Nul doute qu’ils n’ont rien en commun en dehors de cela. Elle a l’impression de se retrouver en face d’un homme aux manières bien plus élégantes qu’elle, mais, elle joue le jeu et après une révérence, elle se présente à son tour. Elle en fait peut-être un peu trop, cela dit. « Enchantée, Carys Aylward. » Mais leur conversation ne dure pas plus longtemps que quelques secondes, le temps pour lui de se désintéresser complètement de sa personne. Outch, ça peut faire mal, mais cela ne l’étonne pas vraiment. Probablement qu’elle en aurait fait de même si Tobias était arrivé de nulle part. Il est face à elle, et la seconde suivante, elle le voit voler au secours d’une demoiselle totalement déconnectée de la réalité. Carys ne les quitte pas des yeux, et observe le spectacle qui se joue devant elle, sans pouvoir détourner son regard. Surprise par ce retournement de situation, elle est un peu mal à l’aise et s’imaginant qu’ils préféreraient sans doute passer du temps ensemble, elle est déjà prête à se fondre dans la masse, quand, Francis, revient vers elle, la demoiselle à ses bras. Il s’excuse, mais Carys ne peut s’empêcher de lancer un sourire un peu vague. Elle n’est pas certaine que Simon en fasse autant si elle avait été à la place de la jolie brune. « Je ne savais pas que je faisais face à un preux chevalier. Vous en avez de la chance. » Qu’elle dit, avant d’acquiescer doucement – refuser aurait été impoli – de sa proposition et les suivre à l’intérieur.

Invité

J'étais assez fâchée depuis mon arrivée avec la ville de Ravenel pour une bonne raison: le climat local ne laissait pas sa chance à la neige de faire son apparition. Mais cela dit, plus je passais d'années ici et plus j'arrivais à gérer l'absence de coton blanc sur les toits des habitations une fois l'hiver venu. Il faut dire qu'ici on mettait le paquet lorsqu'il s'agissait de célébrer les fêtes de fin d'année et cela comblait ce manque de flocons. Alors bien sûr, je tentais au maximum de participer à chacune de ces célébrations. Aujourd'hui, et à cause d'une réunion parents slash professeurs, j'avais pris un peu de retard sur mon planning. En effet, j'aurais du rentrer à la maison pour me refaire une beauté et enfiler ma tenue de ce soir. Mais n'ayant absolument pas le temps de faire un aller retour sur Goose Creek, j'avais décidé de me changer et me coiffer à l'école avant de courir jusqu'au Country Club. Seulement dans la précipitation, je ne m'étais pas rendu compte que j'avais plongé l'un de mes doigts dans un pot de peinture pas encore nettoyé, et je m'en étais étalé à peu près partout sur le visage. Alors j'entrais toute pimpante comme je le croyais et croisais un serveur qui m'offrit un verre de champagne. « Oh merci, bonne soirée à vous! » Et je lui fis un très joli sourire avant de m'avancer encore un peu plus dans la pièce. J'étais émerveillée par toutes les jolies choses qu'avait apporté le décorateur réquisitionné pour l'occasion. Certaines personnes me jetais de curieux regards, mais je décidais de ne pas prendre garde. Après tout peut-être que les gens n'appréciaient pas ma façon d'être habillée. Les robes coupées au dessus des genoux ça ne plaisait pas à tout le monde. Alors je continuais de vagabonder à travers la foule, mon verre à la main, ma peinture au visage, sans que personne ne me dise quoi que ce soit.

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Bash n'arrive pas à s'empêcher de bouger dans tous les sens. Il se sent serré et irrité par son costume. Le pantalon et la veste pèsent lourds sur lui, le col de la chemise le gratte et la cravate l'étouffe. Sans parler des chaussures. A cet instant précis, il doit plus ressembler à un pingouin qu'à autre chose. Il n'arrive pas à croire qu'il soit ici. A un bal organisé par le Country Club de Ravenel. Il n'a jamais eu les moyens d'y mettre les pieds avant, il se demande même comment il a pu réussir à entrer sans se faire jeter dehors quelques secondes plus tard. Pour se détendre, il a tout de suite avalé le punch mais le goût amer colle à son palais - il a peut-être avalé le brownie trop vite et sans doute mis des miettes partout sur son costume. Il est presque sûr qu'il va se faire ridiculiser ou se ridiculiser lui-même avant la fin de la soirée. Et dire qu'il pourrait être chez lui, en pyjama ou en jogging, à manger des sucreries et se faire une soirée marathon avec ses colocataires. Malheureusement pour lui, Bash n'a jamais su dire à Talia Collins. Son ancienne meilleure amie ou non, toujours meilleure amie - sans parler du béguin qu'il a pour elle depuis toujours. Et quand elle est arrivée avec ses grands yeux de biche, lui a demandé d'être son partenaire pour ce fichu bal, qu'est-ce que Bash pouvait dire ? Non ? Peut-être aurait-il dû. Il déteste ses événements pompeux, déteste les costumes et les cravates et n'est jamais à l'aise quand il y a trop de monde autour de lui. Pourtant, à voir Talia, dans sa belle robe, toujours aussi magnifique, ça en vaut presque la peine. Presque. A une époque, il n'aurait même pas cligné des yeux, aurait dit oui sans hésiter. Mais c'était avant que Talia revienne après l'avoir laissé tomber comme un moins que rien. En deux ans, elle a rayé leur amitié longue de vingt ans et maintenant elle revient, comme si rien n'avait changé. Bash ne sait pas ce qu'il ressent. De la colère, du ressentiment, de la joie, de l'amour ? N'ayant toujours pas la réponse à la question, il demande maladroitement à la place : « C'est pourquoi ce bal exactement ? Juste Noël ou un événement particulier ? »

Je me sens mal, terriblement mal. J’ai l’impression de suffoquer, l’impression que mon cœur se brise à nouveau. Que fait-il avec elle ? Est-elle importante pour lui ? Des milliers de questions se bousculent dans mon esprit, à tel point que je manque de faire un malaise. Non, non, non. Je refuse de souffrir à nouveau, de me dire que j’ai à nouveau accordé ma confiance pour rien. Alors que je me sens tomber, partir, je sens ses mains me retenir. Sa présence me rend toute étrange, ses bras me donnent envie de m’y blottir sans jamais n’en sortir. Me retrouver ainsi dans ses bras me rend toute fragile, je me sens comme une princesse. J’oublie immédiatement mes mauvaises pensées, me disant que Francis est loin d’être ce genre d’homme. Que cette fille n’est qu’une rencontre hasardeuse qu’il a faite en m’attendant. Il semble inquiet et je me rends compte que je ne dois pas être belle à voir. Prise de vertige il y’a encore quelques secondes, ce sont désormais des papillons dans le ventre qui s’invitent à la fête. Je lui souris, rassurante au possible. Il m’apaise, sa présence me fait le plus grand bien. Avec lui auprès de moi, je me sens prête à affronter n’importe quelle difficulté. Ses caresses provoquent en moi un frisson indescriptible, calmant peu à peu ma respiration qui se voulait plus détendue. Le mal était passé, mais pour autant je ne voulais pas le quitter ainsi. « Tout va bien… Je… Je suis désolée, j’ignore ce qui s’est passé. Je me suis sentie mal d’un coup. Mais ça va mieux. » Je lui souris à nouveau, refusant de quitter son regard azur. « Beaucoup mieux, mon prince. » Je le taquine légèrement bien que je le considère vraiment tel quel à cet instant précis. Il est divin dans sa tenue, je crois que cela pourrait faire craquer n’importe quelle fille ici présente. Sa remarque me fait rire, mais je remarque sa fébrilité après s’être rendu compte du mot prononcé. On ferait un joli couple en effet, mais je n’ose pas y penser non plus. J’ai peur, mais mon assurance de l’autre soir refait surface. « J’ai toujours été maladroite, mais je crois que là j’ai atteins des sommets ce soir. » Je ris légèrement, posant alors mon regard sur la jeune femme près de lui. Elle doit me prendre pour une idiote, mon dieu. Mes joues deviennent rouges en quelques secondes. Je tremble, cette fois-ci à cause du froid et j’acquiesce rapidement quand Francis propose de rentrer à l’intérieur. Ses mains sur ma taille ne me laissent pas indifférente mais je tente de le cacher. Un verre me ferait le plus grand bien en effet, il a raison. J’avance d’un pas bien plus assuré que précédemment et souris lorsque Francis propose à la jeune femme de se joindre à nous. « J’ai une sacrée chance en effet. Je m’appelle Clare, au fait. » Que je lance à la jeune femme, de façon très amicale. Quelle idiote ai-je été de croire que quelque chose se passait entre eux n’est-ce pas. Francis m’ordonne presque de manger un brownie et bien que je ne raffole pas de chocolat blanc je le prends pour lui faire plaisir. « C’est promis. » Que je rétorque, me faisant également la promesse à moi-même. J’attrape un verre et le lève, face à mes compagnons de soirée. « Et bien, à cette belle soirée. » Je souris à nouveau, observant la salle magnifique dans laquelle nous nous trouvons. Tout ceci est bien réel et je me sens vraiment comme une princesse. Faites que cela dure.