⊹ TIES THAT BIND
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 everlasting thoughts. (charlie)

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MessageSujet: everlasting thoughts. (charlie)   everlasting thoughts. (charlie) EmptyLun 17 Nov - 21:31

» aujourd'hui j'ai huit ans, les mots qu'on m'avait appris ont disparu. j'ai du mal à faire des phrases construites comme il faut, mais pour une fois j'en ai pas envie, c'est comme si mon esprit était à moitié éteint, qu'une partie était restée avec toi là-bas. «



tu lui as dit la cabane. bien sûr qu'il va comprendre. vous n'en avez qu'une, de cabane. c'est la votre depuis toujours, il ne peut pas ne pas comprendre. bien sûr qu'il va venir. sauf s'il t'en veux tellement d'être partie qu'il compte te laisser toute seule ici jusqu'à ce que tu comprennes que t'es seule, jim, que si t'as plus charlie, t'as plus personne. jusqu'à ce que tu comprennes que t'as complètement merdé en partant sans dire au revoir, sans prévenir personne. t'as abandonné tout le monde parce que t'avais trop peur d'affronter ce que t'avais à affronter, à savoir la mort d'esa. tu voulais pas, c'était bien trop dur. alors t'es partie et t'as laissé charlie. donc oui, tu comprendrais s'il ne venait pas. après tout, ça serait normal. tu lui en voudrais pas, non. tu peux pas lui en vouloir alors que t'es la seule fautive dans l'histoire. t'as pas le droit de te plaindre. mais qu'est-ce que t'as peur ! charlie, ton charlie. qu'est-ce que tu pourrais bien faire sans lui ? rien, et ton retour ici le montre bien. t'aurais pu ne jamais revenir, refaire ta vie ailleurs et oublier toutes les mauvaises choses que ravenel te rappelle. t'as hésité longtemps. quatre ans. il t'a fallu quatre ans pour comprendre que tu ne pouvais pas rester plus longtemps sans charlie. tu commençais à réellement devenir dingue, à faire n'importe quoi. t'as failli aller en taule, putain ! jim. en taule. ça aurait été beau. qu'est-ce que les gens pourraient bien penser, si t'allais en taule un jour à cause d'une connerie ? tu préfères ne pas le savoir. alors tu pensais à lui, tu te demandais ce qu'il avait bien pu devenir, s'il habitait toujours avec sa mère, s'il avait trouvé quelqu'un. ça ne t'étonnerait franchement pas qu'il ait trouvé une fille bien. ça serait normal. il le mérite. et puis t'as compris ; tu voulais pas qu'il trouve quelqu'un, tu voulais pas qu'il continue tranquillement sa vie sans toi alors qu'il n'y avait pas un seul jour où tu ne pensais pas à lui. tu ne voulais pas qu'il t'oublie. alors t'es rentrée, et te voilà, attendant impatiemment qu'il arrive, s'il compte venir un jour. t'as peur, assise par terre, te tortillant les doigts. t'as tellement peur.
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MessageSujet: Re: everlasting thoughts. (charlie)   everlasting thoughts. (charlie) EmptyLun 17 Nov - 22:17

everlasting thoughts. ✩
jim & charlie
Ta Jim qui t'attend dans la cabane.
Il relisait ces quelques mots. Ça faisait une bonne vingtaine de fois que son regard relisait ces quelques lettres. Cette écriture, il la connaissait par cœur Si elle l'avait voulu, elle n'aurait même pas eu besoin de signer qu'il aurait immédiatement compris de qui venait ce courrier. Jim. Sa Jim. Jemima, sa meilleure amie qu'il n'avait pas vu depuis plus de quatre années. Il s'en était passé des choses en quatre ans. Et pourtant, il n'y avait pas eu un jour, pas une seule petite seconde sans qu'il ne pense à elle.
Elle était revenue, ça semblait si irréel qu'il se demandait si ce n'était pas simplement le fruit de son imagination. Peut-être était-ce un rêve ? Un merveilleux rêve qui mettait fin à ces quatre années un peu trop compliquées à vivre.
Ta Jim qui t'attend dans la cabane.
Mais non, c'était bien réel, elle était là, revenue du monde des disparus. S'il n'avait pas été si peureux de la douleur, il se serait bien pincé pour s'assurer que ce n'était pas un rêve. Se réveiller après une telle chose aurait été bien trop dur. L'espoir renaissait en lui et il se sentait comme déchargé d'un poids. Jim était revenue, il allait la revoir. Il allait pouvoir lui parler, la prendre dans ses bras et bien au delà de tout, il allait pouvoir s'assurer qu'elle allait bien. C'était peut-être ça, le pire, dans son absence : ne pas vraiment savoir comment elle allait. Certes, dans ses lettres, elle ne cessait de lui expliquait ô combien ce qu'elle vivait était bien... mais c'était différent. Il avait passé les dix-neuf premières années de sa vie à ses côtés, à la côtoyer. Du jour au lendemain, il avait dû apprendre à se contenter de quelques mots écrits sur du papier, de temps en temps. Il n'avait même pas de quoi l'entendre ou la voir. Seuls ses mots le raccrochaient à sa meilleure amie. Mais désormais, c'était terminé et il se sentait un peu revivre.
« Charlie, ça va ? Ça fait une heure que t'es enfermé dans le bureau... ». Reprenant brusquement pied avec la réalité, l'étudiant sursauta légèrement, son regard se posant sur sa maman, au pas de la porte, visiblement inquiète. C'était réel. Oui, ce bonheur qui glissait dans ses veines ne pouvait pas être le simple fruit de son imagination. C'était bien réel. Jim était revenue et il allait enfin pouvoir la revoir. « Oui maman, ça va... ça va très bien même ! », lâcha-t-il, se levant brusquement du fauteuil pour s'approcher de sa génitrice et... la prendre dans ses bras. Il la fit même décoller du sol et tourner dans les airs. Sa mère ria un instant, avant qu'il ne la repose, ne pouvant détacher ce sourire qui avait pris place sur ses lèvres. « T'es sûr que ça va ? », demanda-t-elle, partagée entre la joie de voir son fils heureux et également l'inquiétude face à ce comportement assez inhabituel. « Oui, j'dois y aller maman. ».

La cabane. Leur cabane. Ça faisait bien longtemps qu'il n'y était pas retourné. A vrai dire, lorsque Jim était partie, il avait passé quelques nuits là bas, dans cet endroit qui avait bercé leur enfance... sa mère s'était inquiétée plus d'une fois de ne pas le voir rentrer dans la nuit... mais il avait fini par reprendre sa vie en main et arrêter de venir en ce lieu qui lui rappelait une époque désormais révolue. Il se rappelait parfaitement du jour où son père les avait emmené ici, des planches de bois sous le bras, cédant à leur caprice d'avoir leur propre cabane dans un des nombreux arbres. Ce n'était pas vraiment autorisé, mais jusqu'ici, personne ne s'était jamais plaint. Les deux gamins avaient été tellement heureux lorsque la cabane avait été montée, qu'ils avaient décidé d'y passer toutes leurs nuits, pour être surs que personne ne squatte dedans. C'était leur cabane. Leur forteresse. Bien sûr, rapidement, ils avaient compris que personne ne viendrait et avaient fini par rentrer dormir chez eux.
Là, près de quinze ans plus tard, il retournait en ce lieu avec la même joie que ce jour où son père les avait emmené ici, prêt à leur construire la cabane. Il avait ces mêmes palpitations dans le cœur, ce même sourire collé aux lèvres. Il était heureux, tout simplement. Arrivé en bas de l'arbre en question, il fronça un peu les sourcils. Il avait oublié combien la cabane pouvait être haute. S'il n'avait pas particulièrement peur du vide... il avait pris du poids et des centimètres... Pas sûr que le parquet vieilli ne tienne... Et puis merde, souffla-t-il, posant un premier pieds sur l'échelle qui menait tout en haut. Ce n'était pas le moment de baisser les bras.
Lorsqu'il entra dans la cabane, Charlie souffla un bon coup, satisfait de l'effort extrême qu'il venait de fournir. Son regard se posa alors sur l'intérieur de la petite cabane. Ça n'avait pas changé. Peut-être était-ce un peu plus poussiéreux... mais c'était identique à ses souvenirs d'enfance. Il aimait cet endroit, il l'aimait du plus profond de son cœur.. mais durant l'absence de Jim, ce lieu avait perdu de son charme. Venir ici sans Jim, c'était comme faire une blague à sa vieille voisine sans elle : dénué de sens et d'intérêt. Alors, quand son regard se posa sur sa meilleure amie, il sentit son cœur louper un battement. « Jemima... », souffla-t-il sans même pouvoir se retenir. Il était rare qu'il l'appelle par son prénom. Gamin, il s'amusait à le faire juste pour l'énerver... Désormais, ça semblait avoir un tout autre sens. Elle n'avait pas vraiment changé. Elle était toujours aussi belle. Peut-être ses cheveux étaient un peu plus longs ? Ou plus brillants ? Son visage avait gardé ce petit côté poupon et malicieux qu'il avait toujours adoré. Ses lèvres étaient étirées en un sourire rayonnant et ses yeux... ô ses yeux... Charlie avait toujours trouvé sa meilleure amie d'une beauté éblouissante. Bien sûr, il n'avait jamais été du genre à lui répéter toutes les deux minutes, mais d'un point de vue tout à fait objectif, Jim était une belle fille. Elle l'avait toujours été, même à l'époque où elle portait des t-shirts trop amples pour elle et des jeans troués. Elle avait toujours eu un charme fou que Charlie avait du mal à retrouver chez d'autres filles. Cette fois-ci, c'était un tout autre regard qu'il portait sur elle. Il la reconnaissait parfaitement, mais... il y avait quelque chose de changé en elle... Ou était-ce simplement la façon qu'il avait de la regarder qui avait changé ? Il n'aurait su le dire et de toute façon, il était bien trop heureux et excité de la revoir pour prendre le temps de se poser de telles questions.
Alors, après une, deux, trois secondes d'un silence presque pesant, il s'avança rapidement vers elle et entoura sa taille de ses bras légèrement musclés. Il ferma les yeux s'imprégnant de son parfum fruité et pour la toute première fois depuis quatre années, il se sentait... bien. Chez lui. C'était ça oui ! Jim était sa maison et il pouvait enfin respirer à plein poumons.
electric bird.
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MessageSujet: Re: everlasting thoughts. (charlie)   everlasting thoughts. (charlie) EmptyLun 17 Nov - 23:08



avant de te rendre à votre cabane, t'étais passée chez tes parents. bien sûr que tu t'attendais à leur réaction. après tout, tu les connaissais maintenant et t'avais déjà compris depuis longtemps qu'ils ne te pardonneraient jamais. néanmoins, tu ne t'étais pas attendue à ce qu'ils te mettent à la rue. ce n'était pas un problème, t'avais vécu sans domicile fixe pendant quatre ans, mais après tant d'instabilité, tu voulais pouvoir te poser quelque part, le temps de te trouver un petit chez toi. alors t'avais du te rabaisser à demander à ta soeur de t'héberger. la soeur à qui tu n'avais donné aucune nouvelle en quatre années, celle que tu avais lâchement abandonnée quelques jours après le décès de votre petite esa, celle qui, comme vos parents, auraient du t'envoyer balader. mais jez n'est pas vos parents, jez a toujours tout fait pour te protéger et même après tout ce que tu as pu faire subir à tout le monde, en bonne égoïste que tu as été, elle est toujours là pour toi. t'es gênée de rester chez elle, bien sûr. elle a toujours été sérieuse, est aujourd'hui propriétaire et a un bon travail, et toi, pauvre jim, pauvre enfant qui foire tout ce qu'elle fait depuis un peu trop longtemps maintenant, tu te permets de la déranger dans sa petite vie tranquille. ils étaient bien mieux sans toi, tous. ils ont avancé. et t'es revenue et encore une fois, t'as tout chamboulé. encore une fois, c'est toi qu'on remarque, c'est toi qui embête tout le monde. au moins, tes parents l'ont compris et ne veulent plus rien avoir à faire avec toi. et au fond tu le sais, ils ont bien raison.
des bruits de pas te sortent de tes pensées. et tu sais. bien sûr que tu sais.
charlie. tu sais pas à quoi t'attendre, tu sais pas comment réagir. t'es perdue, juste. tu sais pas, tu sais rien. finalement, il finit par arriver en haut de l'échelle et tu sens ton pauvre petit coeur rater un battement. tu l'as vu y'a six mois de ça, mais de loin. tu ne pouvais pas l'approcher. là, maintenant, ça fait quatre ans que tu n'as pas été aussi proche de lui. tu souris. tu souris comme tu n'as pas souris depuis des années. charlie. ton charlie. t'es chez toi jim. t'es enfin rentrée. enfin il te regarde et tu sens toute la pression et la peur que tu gardais jusqu'ici s’évanouir. « jemima... » l'entendre t'appeler par ton véritable prénom ne t'énerve même pas, t'as juste envie de rire. ça fait tellement longtemps. tu veux rire avec charlie, et parler avec charlie, et regarder un film avec charlie, et cuisiner avec charlie, et t'endormir avec charlie. comme avant. comme si tu n'étais jamais partie. et sans réellement t'en rendre compte, tu finis dans ses bras et tu te souviens à quel point ça fait du bien. « enfoiré, t'es toujours pas autorisé à m'appeler comme ça. » tu ris doucement avant d'entourer sa nuque de tes bras et de caler ta tête contre lui. tu pourrais pleurer. vraiment. « tu m'as tellement manqué mon charlie. tellement, tellement. je suis désolée. » que tu murmures dans le creux de son cou. tu le serres un peu plus fort ; tu veux pas le lâcher, tu veux pas qu'il parte. tu sais pas comment t'as bien pu faire pour partir si simplement, sans même aller le voir avant. plus jamais jim. plus jamais tu pars sans lui.  


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MessageSujet: Re: everlasting thoughts. (charlie)   everlasting thoughts. (charlie) EmptyLun 17 Nov - 23:58

everlasting thoughts. ✩
jim & charlie
Revenir dans cette cabane avait un goût assez incertain dans la bouche du jeune Charlie. La cabane était-elle encore là ? Des gens avaient pu la piller, même si au final, il n'y avait pas grand chose à prendre dedans. Peut-être qu'elle s'était effondrée avec les années ? Ou alors, elle pouvait être en parfait état, mais terriblement vide. Jim lui avait écrit une lettre. Une lettre ce n'est pas un coup de téléphone, ni même un SMS. Une lettre, ça met du temps à arriver. Elle n'allait très certainement pas poiroter des jours entiers en attendant son arrivée... A moins qu'elle ait déposé la lettre elle-même dans la boite aux lettres de la maison de la mère de Charlie... C'était probable... Quoiqu'il en soit, il avait fini par se rendre à cette fameuse cabane qui n'était en rien pillée ou détruite par les années. Elle était là, dans son état presque originel... Tout comme Jim. Bien sûr, elle avait un peu changée en quatre ans... mais elle restait la même. C'était sa Jim qui était là. Cette fille qui connaissait tout de lui. Cette fille avec qui il avait grandi et appris à devenir le garçon qu'il était aujourd'hui.

Elle était là, au creux de ses bras. Son cœur tambourinait dans ses oreilles et il aurait pu mourir de bonheur tant il était heureux de la revoir. Mourir de bonheur... pas vraiment possible, mais ça serait beau, non ? Quoiqu'il en soit, Charlie n'avait aucune envie de mourir. Il n'avait jamais été le genre de personne facilement déprimée. Même durant l'adolescence, alors que la plupart des jeunes se cherchent et envoient des signaux de détresse en tentant de s’enlever la vie, Charlie n'avait jamais été comme ça. La vie était belle, il fallait en profiter, point. Alors certes, ce n'était pas en restant confiné à Ravenel qu'il profitait au mieux de sa vie, mais il préparait son avenir en étudiant à l'université. Si un jour, on lui avait dit qu'il irait jusqu'en master, il aurait surement ri... A l'époque du lycée, il n'était pas vraiment studieux. Il ne travaillait pas vraiment et s'en sortait toujours de justesse. Ses parents ne comprenaient pas son raisonnement, mais Charlie était comme ça. Il ne s'investissait pas lorsque ça ne le passionnait pas. Alors, il faisait le minimum, juste pour ne pas retaper une année et allonger encore plus son calvaire. Désormais, il était toujours en pleine scolarité, mais il se levait chaque matin le sourire aux lèvres. Le cinéma était sa passion et il adorait passer ses journées à l'étudier et perfectionner ses techniques.
« enfoiré, t'es toujours pas autorisé à m'appeler comme ça. », entendit-il alors que Jim passait ses bras autours de sa nuque. Il pouffa de rire, la serrant un peu plus fort contre lui, reconnaissant bien cette manière si naturelle et particulière qu'elle avait de s'exprimer. Elle lui avait manqué. Ô que oui, elle lui avait manqué. Même son caractère parfois pourri lui avait manqué. Tout chez elle lui insurgeait des ondes de bien être. Sa Jim était revenue et il se sentait enfin complet.

Charlie avait toujours été un jeune homme très sociable. Sa gentillesse et son humour avait toujours fait de lui une personne très appréciée, où qu'il aille et quoiqu'il fasse... Il avait beaucoup d'amis et était souvent entouré... Pourtant, il suffisait que Jim ne soit pas à ses côtés pour qu'il se sente terriblement seul. Elle était la seule à lui faire ressentir toutes ces bonnes choses. Durant ces quatre dernières années, malgré ses autres amis, malgré le fait qu'il soit constamment entouré, il s'était senti seul. Terriblement seul. Pire que ça, il s'était senti abandonné. Charlie n'aimait pas la solitude. A tel point qu'à défaut d'avoir un colocataire, il s'était acheté un hamster. Enfin, ce n'était pas comme s'il passait énormément de temps dans le petit appartement où il logeait depuis quelques années, mais il n'aimait vraiment pas être seul. Alors Bill – son hamster – l'aidait à vaincre le peu de solitude qu'il pouvait vivre au quotidien. Il se trouvait ça un peu pitoyable, mais c'était comme ça. Le retour de Jim dans sa vie était une bonne chose. Une excellente chose même ! Elle était revenue et il se fichait éperdument d'être seul désormais, parce que Jim était là. Peu importait qu'il perde ses autres amis, ou même Bill, parce que Jim était là et c'était tout ce qui comptait finalement.
Elle avait toujours eu une telle emprise sur lui à tel point qu'il la mettait toujours en priorité. Ça lui avait valu quelques échecs dans sa vie amoureuse, mais au final, il n'avait jamais vu Jim comme un obstacle pour vivre une vie sentimentale heureuse et épanouie. Jim était sa meilleure amie, il n'avait même pas assez de mot pour décrire ô combien elle pouvait compter pour lui, alors si la fille avec qu'il sortait ne le comprenait pas, cela ne servait à rien de continuer avec elle... Jim avait une telle emprise sur lui que même lors de ses quatre années d'absence, elle continuait à hanter les relations amoureuses de Charlie. Une de ses copines était un jour tombée sur une lettre de Jim. Elle l'avait mal interprétée et s'en était suivie une terrible dispute qui avait mis fin à la relation. Le fait est que Charlie n'aimait pas l'idée que quelqu'un d'autre lise les lettres qu'avait pu lui envoyer Jim. Pourtant, elles ne cachaient aucun secret et n'étaient en rien trop intimes... C'était simplement que ces lettres lui étaient destinées. A lui et à personne d'autre. C'était sa Jim qui lui écrivait. La seule preuve qui lui restait. La seule preuve qu'il comptait encore pour elle. Plus que les autres. C'était à lui qu'elle écrivait. Pas à son père, pas à sa mère ni même à sa sœur. A lui et même si ça semblait égoïste, il se sentait fier d'avoir le monopole là dessus.
« tu m'as tellement manqué mon Charlie. tellement, tellement. je suis désolée. ». Les yeux fermés, l'étudiant plissa un peu plus les ses paupières, profitant de ces retrouvailles auxquelles il avait tant rêvé. Sa Jim était là. Enfin. L'avoir dans ses bras lui faisait prendre pleinement conscience à quel point elle avait pu lui manquer. Le quotidien sans elle était dénué de sens. Plus rien n'avait de saveur et en la retrouvant, c'était comme si tous ses sens se réveillaient également. Le soleil semblait plus chaud, l'herbe plus verte et le parfum des arbres plus délicieux encore. La vie était plus belle, tout simplement. « Ne pars plus... plus jamais... », lança-t-il, sa voix étouffée par l'épaule de la demoiselle. Bien sûr, il ne parlait pas de Ravenel.. Il se fichait bien que Jim vive ici ou ailleurs... Il parlait de lui. Il ne voulait plus jamais qu'elle l'abandonne comme ça, parce que c'était trop dur et il n'était pas certain de pouvoir le vivre une seconde fois.
Au fil des années, ses parents avaient bien tenté de lui faire comprendre que si Jim était partie sans un mot, c'était très certainement parce qu'elle ne reviendrait jamais. Pourtant, Charlie ne les avait jamais écouté, parce qu'il savait que Jim ne le laisserait pas. Peu importe qu'elle parte un an, cinq ans ou dix ans... Elle finirait toujours par revenir. Jamais il n'avait douté et jamais il ne lui en avait voulu. Il avait toujours vu Jim comme un électron libre. Elle était de ce genre de personne que les gens jugent et ne comprennent pas. Il avait toujours eu un instinct assez protecteur envers elle, parce qu'il savait que les gens étaient hostiles face à une personne aussi atypique qu'elle. Parfois, il se disait qu'il était le seul à vraiment la comprendre. C'était très certainement vrai. Alors non, même si elle était partie sans lui dire au revoir, il ne lui en voulait pas. Jamais il n'aurait pu lui en vouloir. Elle était Jim. Sa Jim.
Après de tendres embrassades, Charlie desserra son emprise autour du corps de Jim et s’éloigna d'un pas, son regard se posant immédiatement sur son visage. Oui, elle était toujours aussi belle. Ses traits avaient un peu mûris... Elle n'était plus l'enfant qu'il avait connu. C'était une femme, une vraie femme comme on en voit dans la rue ou à la télévision. Elle était belle.
Brusquement, sa main attrapa la hanche de la blonde qu'il pinça légèrement. Gamins, ils avaient pour habitude de se pincer pour embêter l'autre et cette fois-ci, Charlie réitérait ce geste si courant durant leurs jeunes années. « Ça, c'est pour pas avoir pensé à prendre ton téléphone quand tu t'es barrée ! », lança-t-il, rieur. Bien sûr, ça aurait été plus facile de vivre la distance si elle avait pris la peine d'acheter un téléphone ou de lui communiquer un numéro... mais finalement, ce n'était pas important. Plus rien n'avait d'importance, parce qu'elle était là et c'était tout ce qui comptait désormais.
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MessageSujet: Re: everlasting thoughts. (charlie)   everlasting thoughts. (charlie) EmptyMar 18 Nov - 22:32


« ne pars plus... plus jamais... » comment pourrais-tu ? maintenant que tu es revenue, tu sais très bien que ça t'est impossible de partir. quitter charlie encore une fois te briserait le coeur. non, tu ne partiras plus. pas sans lui. « je te le promets. tu vas devoir me supporter jusqu'à la fin de tes pauvres jours. je te lâcherai plus. je te suivrai partout. t'en auras tellement marre de moi que tu finiras très certainement par m’assommer et m'abandonner quelque part. » tu prends ça à la rigolade sur le moment, mais c'est vrai. tu comptes bien rattraper le temps perdu et ça veut dire ne plus jamais quitter charlie. jamais, jamais. jusqu'à ce qu'il en puisse plus de toi. et c'est une tâche que tu prends le plus sérieusement du monde.
finalement, vous finissez par vous lâcher, et tu dois avouer que tu serais bien restée comme ça un peu plus longtemps. habituellement, t'es pas vraiment une fille très tactile, ou démonstrative avec les gens, mais là t'es pas avec n'importe qui. ça t'a jamais dérangée d'être collée à charlie, ou de lui rappeler à quel point il compte pour toi, ou de lui dire qu'il est beau. tu ne fais rien comme avec les autre quand c'est avec lui, de toute façon. jamais tu ne seras gênée. il n'y a aucune raison que tu le sois, tu le connais bien trop pour l'être. encore une fois, c'est lui qui te sort de tes pensées, en te pinçant à la hanche cette fois. quel petit con celui-là. « aaaie ! charlie ! » t'es particulièrement sensible à cet endroit (et t'as jamais su pourquoi cet endroit en particulier) alors bon, même s'il la fait gentiment, c'est pas forcément très agréable. et pourtant tu ris, parce que ça te rappelle quand vous étiez enfants, quand tout était beaucoup plus simple et que tu ne l'avais pas encore quitté parce que t'as eu trop peurs d'affronter les choses. « ça, c'est pour pas avoir pensé à prendre ton téléphone quand tu t'es barrée ! » tu n'avais pas oublié ton téléphone, tu n'avais juste pas voulu le prendre. comme ça, aucune obligation d'appeler qui que ce soit, aucune subite envie de décrocher si on t'appelait, aucun moyen de communication avec ravenel. « tu sais, j'ai bien fait de ne pas le prendre. avec les problèmes que j'ai eu avec la police, ils auraient pu... je sais pas, me faire suivre ou me retrouver. tu sais, comme on voit à la télé. » oui, c'est une bonne raison aussi. tu n'avais pas fui au canada pour finalement te faire chopper à cause d'un foutu portable. tu ne sais même pas si c'est possible, après tout, ils ne savent pas qui tu es, ni même à quoi tu ressembles mais on n'est jamais trop prudent. c'est une des raisons pour lesquelles tu n'as jamais acheté de portable, oui, mais pas la seule. tu n'avais pas envie de tomber sur un appel de charlie. pas parce que tu ne voulais pas lui parler ; tu souhaitais ça plus que tout, mais tu savais très bien qu'à ce moment-là, s'il t'avait demandé de revenir -et il y avait de fortes chances pour qu'il le fasse- tu n'aurais pas su dire non. tu n'aurais même pas voulu dire non. mais tu n'étais pas prête à revenir, tu voulais attendre le bon moment. il s'est avéré que quatre ans après être partie est finalement le bon moment, et même si ça fait long, au moins tu es certaine de ne plus jamais vouloir partir. tu ne le pourrais pas. « tu sais presque tout ce que j'ai fait depuis quatre ans mais moi j'avais aucun moyen d'avoir de tes nouvelles. c'était une torture, je t'assure. raconte-moi ta vie. je veux tout savoir, tout, tout, tout. et t'as pas le choix. » oui, tu veux absolument tout savoir. peut-être qu'il marié et père de famille et que t'en sais rien. oh mon dieu, t'espères pas. pas marié et père de famille. tout sauf ça.



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MessageSujet: Re: everlasting thoughts. (charlie)   everlasting thoughts. (charlie) EmptyMer 19 Nov - 10:36

everlasting thoughts. ✩
jim & charlie
« je te le promets. tu vas devoir me supporter jusqu'à la fin de tes pauvres jours. je te lâcherai plus. je te suivrai partout. t'en auras tellement marre de moi que tu finiras très certainement par m’assommer et m'abandonner quelque part. ». Si, en principe, les paroles de la blonde semblaient horribles, d'après Charlie, c'était tout le contraire. Il pouffa, une nouvelle fois, d'un rire chargé en émotions et ne dit rien. Parce qu'il n'y avait rien à dire. Jim était de retour dans sa vie et il se retrouvait sans voix face à la joie qui s'insurgeait en lui au fur et à mesure que l'idée se faisait un chemin dans son esprit. Elle était là, enfin de retour après quatre années d'absence. Plus jamais il ne voulait revivre ça, parce que c'était trop dur. La vie sans Jim était dénuée de saveur. Pourtant, il n'avait jamais été du genre à déprimer dans son coin. Bien sûr, les premières semaines, il les avait passé, chez lui, dans son lit, à ruminer son désespoir... Mais ça lui était passé. Bien entendu, l'absence de Jim dans sa vie était une peine qu'il se trimbalait au quotidien... mais il avait fini par apprendre à vivre avec. Comme un estropié qui doit apprendre à vivre sans l'un de ses membres. Parce que Jim, elle n'était pas qu'une amie. Elle avait toujours été bien plus que cela. Certains voyaient en leur relation un peu plus que de l'amitié et c'était très certainement vrai. L'amour que Charlie portait à Jim allait bien au-delà de ce qu'il pouvait connaître. Poser des mots dessus ? Ça lui aurait été purement impossible ! Jim faisait parti de lui. Il n'était complet que lorsqu'elle était à ses côtés. Parfois, ça lui faisait un peu peur de constater que son bonheur était si dépendant d'une autre personne... mais en règle générale, il n'était pas si apeuré que cela, parce que cette personne n'était pas n'importe qui. C'était Jim et il avait une totale confiance en elle, même après ces quatre années d'absence. Il lui aurait donné sa vie s'il l'avait pu, pourtant, il n'avait jamais eu une âme très héroïque.
« aaaie ! Charlie ! », râla la blonde, lorsqu'il la pinça. C'était son point sensible, la hanche. Il le savait parfaitement. D'ailleurs, il semblait être l'un des seuls à le savoir. Il se souvenait encore d'une question assez farfelue, d'un jeune homme s'intéressant à Jim. Ils étaient encore au lycée à l'époque et ce mec sortait plus ou moins avec Jim... ce qui ne plaisait pas vraiment à Charlie, à vrai dire. Non, il n'était pas jaloux... en fait, si, il l'était peut-être un peu, parce que ce mec était un vrai trou du cul. A tel point qu'il était venu voir Charlie pour lui demander la partie du corps de Jim la plus sensible. Question débile, qui n'avait pas manqué de faire rire le petit Charlie. Bien sûr, il ne lui avait pas dit (dans un élan de jalousie, il lui avait dit que sa partie sensible était les doigts de pied) et bien sûr il se sentait fier d'être le seul à le savoir. Et là, de longues années plus tard, il profitait encore de son avantage à tout savoir.
« tu sais, j'ai bien fait de ne pas le prendre. avec les problèmes que j'ai eu avec la police, ils auraient pu... je sais pas, me faire suivre ou me retrouver. tu sais, comme on voit à la télé. ». La police... Il se souvenait parfaitement de la peur qu'il avait ressenti lorsqu'il avait lu son courrier qui mentionnait la police. Il n'avait pas tout compris, il ne savait pas vraiment ce qu'il s'était passé... mais il avait eu peur. Parce que quand la police est impliquée, ce n'est jamais bon signe ! Bien sûr, il savait que Jim n'avait tué personne, elle n'était peut-être pas totalement innocente, mais son délit devait être relativement mineur, la connaissant... Mais même. Il avait eu peur et peut-être était-ce le temps de lever le voile sur cette affaire ? « Ouais 'fin... c'est de la police dont on parle, hein ? Pas James bond ! Et d'ailleurs, il s'est passé quoi exactement ? ».
« tu sais presque tout ce que j'ai fait depuis quatre ans mais moi j'avais aucun moyen d'avoir de tes nouvelles. c'était une torture, je t'assure. raconte-moi ta vie. je veux tout savoir, tout, tout, tout. et t'as pas le choix. ». Ce n'était pas faux. Durant quatre années, Charlie avait suivi les aventures de Jim au travers des courriers qu'elle lui envoyait. C'était comme un épisode de sa série préférée qu'on suit avec hâte... Sauf que là, c'était la vraie vie... Charlie n'avait pas vraiment de problème à parler de lui, de sa vie... mais cette fois-ci, c'était différent. Jim était partie, elle avait voyagé, rencontré plein de monde... Elle avait vu des choses incroyables et vécu une vie un peu hors norme durant ces quatre dernières années... Il avait fait quoi, lui ? Charlie avait continué de vivre sa vie bien tranquille et il ne la trouvait pas vraiment assez intéressante pour la raconter. Qui veut écouter la vie d'un ptit gars pas franchement intéressant ? Pourtant, après un haussement léger des épaules, Charlie ouvrit la bouche : « Ben... pas grand chose, en fait... ». Bien sûr, sa vie avait un peu changé, en quatre ans, mais il n'y avait rien d'extraordinaire dans sa vie. C'était assez dur à admettre, mais c'était vrai. Un peu fainéant sur les bords, Charlie s'installa alors à même le sol et commença son récit. « J'continue mes études... Tu sais, dans l'cinéma... C'est vraiment super intéressant... J'adore ça, pourtant, tu sais à quel point j'ai jamais trop aimé l'école ! Mais là, c'est différent, parce que ça me passionne vraiment... », il laissa un petit temps de réflexion, avant de continuer. « Puis j'ai déménagé aussi. J'vis vers Quinby Falls... Bon, je sais, ça fait classe dit comme ça, mais j'vis sous les toits et c'est vraiment minuscule chez moi... mais je suppose que c'est mieux que rien ! Pour le payer, j'bosse au ciné... enfin, pas vraiment, en fait j'vends du pop-corn, donc si un jour tu veux qu'on monte un trafic de maïs soufflé ensemble, c'est bon, j'suis calé ! », ria-t-il un petit instant. « Sinon.... euuuuh... je sais pas trop quoi te dire... Ma vie n'a pas vraiment changé. J'ai pas fait des trucs de dingues comme toi... Ah si, mercredi j'ai dû jouer à la corde à sauter avec ma petite soeur... J'te laisse imaginer le carnage... Et j'ai un hamster aussi ! ».
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MessageSujet: Re: everlasting thoughts. (charlie)   everlasting thoughts. (charlie) EmptyMer 19 Nov - 19:27


« ouais 'fin... c'est de la police dont on parle, hein ? pas james bond ! et d'ailleurs, il s'est passé quoi exactement ? » ah, cette histoire avec la police. tu dois avouer que t'avais eu la peur de ta vie quand t'as cru qu'ils allaient t'avoir, mais aujourd'hui t'en rigole bien. tu t'étais encore bien fait avoir sur ce coup, à croire que tu deviens un peu trop naïve quand t'aimes bien un mec. « bon, version courte alors. tu sais ce gars avec qui je suis partie à san francisco ? j'pensais qu'il était bien au départ, et puis comme tous les mecs avec qui j'ai été, non, il ne l'était pas. ça devrait pas m'étonner, j'ai un don particulier pour choisir des cons. bref, on va dire qu'il m'a en quelque sorte embarquée dans un braquage. c'était un petit truc, mais les flics sont arrivés et ce connard m'a laissée toute seule. et après j'suis partie au canada. c'était bien le canada. » et t'as plus jamais laissé un garçon t’entraîner dans quoi que ce soit. cette dernière "aventure" t'avait bien fait comprendre que tu t'en sortais mieux toute seule. c'était pas facile tous les jours, mais tu rencontrais des personnes un peu partout. bon sang, t'as même travaillé dans un élevage de lamas au pérou, qui peut se vanter d'avoir fait ça ? pas grand monde, tu le sais bien.
« ben... pas grand chose, en fait... » t'aurais tellement dû l'emmener avec toi. bon, t'es pas bien sûre qu'il aurait accepté de tout plaquer pour partir faire un road trip de quatre ans avec toi, mais tout ce que t'as vu, tout ce que t'as vécu, tous les gens que t'as rencontré, tout ça tu l'aurais fait avec lui ! tu regrettes beaucoup de choses dans ta vie, et celle-ci en fait bien partie. t'as regretté d'avoir laissé charlie tout seul dès que t'as quitté ravenel. « j'continue mes études... tu sais, dans l'cinéma... c'est vraiment super intéressant... j'adore ça, pourtant, tu sais à quel point j'ai jamais trop aimé l'école ! mais là, c'est différent, parce que ça me passionne vraiment... puis j'ai déménagé aussi. j'vis vers quinby falls... bon, je sais, ça fait classe dit comme ça, mais j'vis sous les toits et c'est vraiment minuscule chez moi... mais je suppose que c'est mieux que rien ! pour le payer, j'bosse au ciné... enfin, pas vraiment, en fait j'vends du pop-corn, donc si un jour tu veux qu'on monte un trafic de maïs soufflé ensemble, c'est bon, j'suis calé ! » et t'es heureuse pour lui, qu'il fasse ce qu'il aime, un truc qui le passionne réellement. qu'est-ce que tu vas faire, toi ? t'as fait aucunes études après le lycée. tu vas te trouver un boulot pas terrible, qui ne paye rien et tu feras ça toute ta vie. lui, il a un avenir au moins. tu sais qu'il ira loin, tu crois en ton charlie. « sinon.... euuuuh... je sais pas trop quoi te dire... ma vie n'a pas vraiment changé. j'ai pas fait des trucs de dingues comme toi... ah si, mercredi j'ai dû jouer à la corde à sauter avec ma petite soeur... j'te laisse imaginer le carnage... et j'ai un hamster aussi ! » t'as peut-être fait des trucs un peu fous, mais c'était totalement irresponsable et tu t'en rends compte maintenant. tu devrais prendre un peu plus exemple sur charlie, il est beaucoup plus sérieux que toi, et dieu sait que t'as besoin d'un peu de sérieux dans ta vie maintenant. « t'imagines même pas à quel point j'suis heureuse pour toi. et fière. un jour tu seras connu, et riche. tu viendras voir ta vieille copine jim qui sera très certainement caissière quelque part et tu te plaindras de ta femme. et puis, je veux rencontrer ton hamster. » et qu'est-ce que tu feras, toi ? en plus du métier emmerdant, t'auras sûrement un mec qui passera ses journées devant la télé, à boire ses bières et fumer ses clopes devant le foot. et qui, au passage, te claquera les quelques économies que t'auras réussi à faire tout au long de ta vie. bravo jim, t'as bien gâché ta vie. ça t'apprendra à tout faire sur un coup de tête. ou alors, tu monteras ce fameux trafic de maïs soufflé avec charlie, et vous ferez fortune. « sinon... pas de copine ? ou de copain, tu sais que je suis la dernière à juger là-dessus. » ça t'étonnerait quand même que charlie soit soudainement devenu gay. tu l'as connu toute ta vie, t'aurais remarqué ça. et puis, ça te ferait un peu chier. pas le fait qu'il aime les garçons, jamais de la vie. mais t'es pas un garçon, aux dernières nouvelles, et tu le sais bien, au fond t'as toujours ce petit espoir qu'un jour les choses... passent au niveau supérieur. parce que c'est charlie, et que t'arrives pas à t'imaginer passer le reste de tes jours avec une autre personne que lui.



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MessageSujet: Re: everlasting thoughts. (charlie)   everlasting thoughts. (charlie) EmptyMer 19 Nov - 21:38

everlasting thoughts. ✩
jim & charlie
« bon, version courte alors. tu sais ce gars avec qui je suis partie à san francisco ? j'pensais qu'il était bien au départ, et puis comme tous les mecs avec qui j'ai été, non, il ne l'était pas. ça devrait pas m'étonner, j'ai un don particulier pour choisir des cons. bref, on va dire qu'il m'a en quelque sorte embarquée dans un braquage. c'était un petit truc, mais les flics sont arrivés et ce connard m'a laissée toute seule. et après j'suis partie au canada. c'était bien le canada. ». Charlie resta silencieux, écoutant Jim conter son histoire. Pour dire vrai, il avait du mal à l'imaginer dans cette situation. Certes, il avait une confiance totale en elle, il savait pertinemment qu'elle ne mentait pas... mais imaginer sa Jim à deux doigts de se faire embarquer par les flics était une image bien trop dure à supporter pour lui. Pourtant, elle était comme ça Jim ! Non pas qu'elle ait un casier judiciaire ou quoique ce soit dans le genre... mais elle avait toujours été assez inconsciente, ne réfléchissant que rarement avant de faire quelque chose. Ce trait de caractère avait tendance à faire un peu peur au Charlie responsable et protecteur envers Jim, qui sommeillait en lui, mais en un sens, cette folie qui animait Jim lui avait toujours plu. Il avait toujours été un grand admirateur de cette liberté qu'elle semblait avoir toujours eu. Là où lui suivait les règles, elle les transgressait et il trouvait ça formidable. Parce que Jim, elle n'avait pas de limites. Jim elle était libre et putain ce que ça pouvait la rendre belle !
A cet instant, s'il s'était trouvé face au type en question, il lui aurait surement foutu son poing dans la gueule. Bon, Charlie n'avait jamais été un très grand adepte de la violence... parce qu'il n'avait pas les muscles nécessaires pour ça. Il était bien trop peureux de se prendre une raclée pour oser déclencher une bagarre... Mais quelques fois, ça lui arrivait. Surtout quand ça concernait Jim. Parce qu'elle était trop importante pour lui pour laisser sa raison prendre le dessus lorsque quelqu'un lui faisait du mal. C'était plus fort que lui, il avait cet instinct de conservation qui l'empêchait de laisser les choses aller lorsque Jim était dans le tableau. Quel con, pensa-t-il, sans pour autant ouvrir la bouche. Quel con ce mec ! Comment avait-il osé ? Bon... les cons avaient toujours eu un don pour se frayer un chemin dans la vie de Jim. C'était quelque chose que Charlie avait du mal à comprendre. Comment une fille aussi exceptionnelle qu'elle pouvait se laisser approcher par des trous du cul pareils ? Elle méritait tellement mieux...
« Ouais, il paraît que c'est vraiment trop bien ! Y a des baleines et tout... t'as vu des baleines ? », bon... ça n'avait pas grand chose à voir avec le reste, mais c'était typique chez Charlie, de passer d'une conversation à une autre... Et puis il ne voulait pas parler plus longtemps de ce mec. Il ne voulait pas laisser la colère noircir ces tendres retrouvailles. Il voulait que cette journée se ponctue sur une note positive. Il ne voulait en aucun cas qu'une ombre de noirceur, aussi infime soit-elle, brouille un instant de ce moment. Jim était de retour et il voulait que tout soit parfait.
« t'imagines même pas à quel point j'suis heureuse pour toi. et fière. un jour tu seras connu, et riche. tu viendras voir ta vieille copine jim qui sera très certainement caissière quelque part et tu te plaindras de ta femme. et puis, je veux rencontrer ton hamster. ». Il ne put s'empêcher de sourire. Bien sûr, il débordait de rêves et de buts... mais il savait que les chances étaient infimes. Il y avait tant à faire, tant à accomplir. Et puis il était loin d'être la seule personne sur Terre à avoir ces rêves... Devenir un réalisateur de talent était un but qu'il s'était fixé de nombreuses années auparavant. Mais la route était encore longue et il savait pertinemment qu'il y avait beaucoup plus de chances qu'il finisse comme petit réalisateur de pub pour des yaourts allégés, plutôt qu'un réalisateur gagnant la palme d'or à Canne... Mais il avait l'espoir d'un jour réussir. C'était cet espoir qui lui donnait le sourire dès le matin au réveil, cet espoir qui donnait une note joyeuse et positive à sa vie pourtant assez banale. « Pff, dis pas n'importe quoi... Tu seras pas caissière toi, non. Tu seras ma muse. Ouais, toi et Bill, vous serez mes inspirations... ». En un sens, ce n'était pas tout à fait faux. Il ne s'en rendait pas vraiment compte, mais les héroïnes de ses courts métrages étaient généralement blondes, élancées, avec une tendance à l'inconscience... « Bill c'est mon hamster », cru-t-il bon de rajouter, une note d'humour dans la voix. « sinon... pas de copine ? ou de copain, tu sais que je suis la dernière à juger là-dessus. ». C'était assez étrange d'entendre une telle question sortir d'entre les lèvres de Jim. Généralement, ce genre d'interrogations lui venaient de ses grandes-tantes qu'il n'avait pas vu depuis de nombreuses années. Heureusement pour lui, Jim lui avait évité le pinçage de joue un peu humiliant et terriblement douloureux. « C'est bizarre, c'est la deuxième fois en moins de vingt-quatre heures qu'on me demande si je suis gay... j'ai peut-être des questions à me poser... », rigola-t-il, se souvenant parfaitement lorsque sa mère lui avait demandé de qui venait les lettres et surtout, si ce n'était pas un amoureux potentiel. Au final, il prenait ça à la rigolade, parce qu'il n'avait rien contre les homosexuels, bien au contraire ! Simplement, il n'aimait pas les hommes lui, c'était une certitude qu'il avait depuis pas mal d'années. « Et sinon non, pas de copines ou de... copains à l'horizon ! », lâcha-t-il en souriant. Il se sentait bien, là, Jim à ses côtés, comme au bon vieux temps. « Et toi, t'as trouvé un Péruvien avec qui te marier ? Avoue, tu vis dans une cabane au fond de la montagne avec un troupeau de lamas ! ».
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MessageSujet: Re: everlasting thoughts. (charlie)   everlasting thoughts. (charlie) EmptyMer 19 Nov - 22:45


t'es bien là. ça fait même longtemps que tu ne t'es pas sentie aussi bien qu'en ce moment. t'as retrouvé ton charlie. il est là, avec toi, et vous vous parlez comme si vous ne vous étiez jamais quittés. avant de le revoir, t'avais peur qu'il soit passé à autre chose, qu'il ne veuille plus te voir ou que vos retrouvailles soient totalement embarrassantes. mais non, vous êtes charlie et jim après tout. quoi qu'il arrive, vous serez toujours les meilleurs amis au monde. pourquoi ça changerait ? « ouais, il paraît que c'est vraiment trop bien ! y a des baleines et tout... t'as vu des baleines ? » qu'est-ce que t'aurais aimé en voir des baleines ! c'est un peu l'animal le plus cool qui existe, avec les girafes. et les chatons. et à peu près tout, en fait. « même pas ! j'suis allée à la mer une fois, j'ai pas croisé une baleine. j'étais dégoûtée. par contre, qu'est-ce que j'en ai vu, des caribous. » vraiment, la concentration de caribous au canada, c'est pas une légende. t'en a même vu une dans un jardin un jour. et les gens trouvaient ça normal. « la prochaine fois que j'y vais, parce que oui si y'a bien un pays où je veux retourner c'est le canada, tu viendras avec moi, et on restera à la mer jusqu'à ce qu'on voit une baleine. on pourrait faire du camping, ça serait trop bien ! » ça serait parfait, oui. charlie et toi, tentant désespérément de faire un feu ou de monter une tente. et vous pourriez aller en forêt, t'adorais te promener dans la forêt quand t'étais là-bas. tu veux aller au canada avec charlie. et il n'a pas le choix.
« pff, dis pas n'importe quoi... tu seras pas caissière toi, non. tu seras ma muse. ouais, toi et bill, vous serez mes inspirations... » t'as aucune idée de qui est bill mais tu t'en fous, si charlie veut que tu sois sa muse, comment pourrais-tu dire non ? tu peux pas, voilà. et puis ça veut dire que tu serais avec lui jusqu'à ce que vous soyez vieux et ridés. et tu pourras rendre toutes ses futures copines jalouses, et ça, ça n'a pas de prix. t'es pas spécialement une connasse, mais t'as jamais aimé les petites-amies de charlie. t'as toujours l'impression qu'elles essayent de te remplacer et t'as horreur de ça. c'est ton charlie, un point c'est tout. « bill c'est mon hamster » tu dois vraiment rencontrer son hamster. « je peux pas dire non à ça. » tu ne peux rien lui refuser, de toute façon. c'est charlie. finalement, tu finis par lui poser la fameuse question sur les copines (ou les copains) et tu ris à sa réponse. « je n'ai jamais douté de ton hétérosexualité, mais bon. on sait jamais... il peut arriver des choses, parfois. » en tout cas, il t'était arrivé des choses à toi, alors tu t'étais dit que peut-être que charlie avait essayé. en soirée, bourré, on sait pas. ça arrive. « et puis de tout façon, tu me trouves bien trop jolie pour être gay. avoue tout. » tu plaisantes, bien sûr. t'aimes taquiner les gens et généralement, t'as vraiment pas de mal à le faire. mais au fond... t'espères bien qu'il te dise oui. sérieusement. mais tu préfères ne pas trop espérer non plus, t'es pas si naïve. « et sinon non, pas de copines ou de... copains à l'horizon ! » tu souris. oui t'es contente, oui c'est mal de l'être, et alors ? « et toi, t'as trouvé un péruvien avec qui te marier ? avoue, tu vis dans une cabane au fond de la montagne avec un troupeau de lamas ! » encore une fois, tu ris. ça t'avait tellement manqué de rire comme ça, avec lui. qu'est-ce qu'il t'avait manqué putain. comment t'as bien pu faire pour passer tant de temps sans lui ? t'en sais foutrement rien. t'étais même plus toi. t'es pas la même sans charlie. « malheureusement non. le gentil papy qui m'a accueilli dans sa ferme était marié à une adorable mémé. d'ailleurs, j'sais pas quand, mais tu dois venir chez jez. j'ai toutes mes photos là-bas et je te jure que moi au milieu d'un troupeau de lamas, c'est quelque chose qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie. » ils te manquent ces lamas. et papy et mamie pérou aussi.

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