jules - on se revoit en enfer.

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Why? Because a real RocknRolla wants the fucking lot.
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jules donegan
- nom complet : jules donegan. - âge, date et lieu de naissance : 27 ans, né un 17 avril, ici-même. - origines et nationalité : américain, tout américain. - occupation : fossoyeur. - statut civil : célibataire. - traits de caractère : impulsif, maladroit, gaffeur, immature, sensible, grognon, fêtard, attachant, naïf, colérique, stressé, impatient, généreux, loyal, avenant, angoissé, indiscret. - aspirations et désirs : il aurait aimé faire la fierté de sa mère et il essaye toujours d'ailleurs, tout en ayant conscience que c'est peine perdue, du moment même où il a été conçu c'était déjà finit pour lui ; il aimerait gagner un peu plus de sous, pour pouvoir payer une jolie maison de retraite à sa grand-mère, mais fossoyeur ça ne paye pas beaucoup ; il aimerait également arrêter d'appeler sans arrêt son ex quand il est bourré, parce que le lendemain il a de plus en plus de mal à essuyer sa honte. - groupe : AUTUMNAL LEAVES.
mind over mattervous considérez-vous comme heureux ? quelle est votre définition du bonheur ? - je ne suis sûrement pas l'homme le plus heureux du monde, non, c'est certain, mais pour autant, je ne me dirais pas malheureux non plus. C'est vrai que si déjà ma relation avec ma mère changeait, je serais bien plus heureux. Mais je ne peux pas lui en vouloir de ne pas m'aimer, au fond. Je pense qu'il en faudrait peu pour que je sois pleinement comblé en fait. Une meilleure relation avec ma mère, un salaire un peu plus élevé et une femme et là, oui, j'aurais tout pour être heureux. Pour moi, le bonheur, c'est quand on se lève le matin, qu'on sait où on va, qu'on a plus de regrets et que l'avenir nous semble certain. qu'en est-il de votre vie spirituelle ? quelle est son importance dans votre quotidien ? - je suis de ceux qui ne savent pas trop en quoi croire. Dieu ? Oui, pourquoi pas. J'y crois parfois et d'autre fois non. Disons que j'aime l'idée qu'il y ait une puissance là-haut, ou quelque part en tout cas. Qu'il y a une continuité après la mort et que tout ne s'arrête pas brutalement. Mais j'ai plus de mal à croire en une entité précise, en des livres religieux, au paradis et à l'enfer, aux prophètes et à toutes ces choses que l'on doit faire au nom d'un dieu.

il a été 4 ans à l'armée avant d'être finalement jugé inapte psychologiquement à être soldat, étant trop instable et sensible, son comportement devenait déviant et pouvait être dangereux pour ses collègues ; il est extrêmement nul avec les filles et se fait toujours avoir en beauté, en plus d'être un piètre dragueur, il est également très naïf et les filles jouent facilement avec lui avant de finalement le jeter quand elles n'en ont plus besoin, mais il ne s'en rend même pas vraiment compte et à tendance à toujours batailler pour récupérer sa copine perdue, en vain ; il est totalement fan des feux de l'amour et a déjà rencontré certains des acteurs de la série, ce qu'il qualifie clairement du "plus beau jour de sa vie" ; il vit seul mais supporte très mal la solitude, il a toujours besoin d'être entouré et aimerait vraiment pouvoir partager son chez-lui avec une femme ; il a d'ailleurs tendance à s'impliquer à fond et à s'emballer dans ses relations amoureuses, ce qui fait souvent peur à ses compagnes ; c'est un grand gamin, il adore les dessins animés, les bandes dessinées et passent également beaucoup de temps à jouer aux jeux-vidéos, il a également une collection de figurines de divers personnages de cinéma ; son travail le fascine autant qu'il lui mine le moral, à chaque fois qu'il creuse une tombe il se dit que c'est toujours quelqu'un de partit avant lui, mais lorsque, de loin, il assiste aux enterrements, ils ne peut s'empêcher de pleurer face à tant de peine.

four times around the sun- pseudo/prénom : that.ass - âge : la vingtaine passée. - région : écrire ici. - commentaires/suggestions : non, pour l'instant pas de suggestion, tout me semble très bien. - autres : jules - on se revoit en enfer. 3993218744

jules - on se revoit en enfer. 3993218744

- avatar : aaron paul.

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coalition of onePour Jules, c'était perdu d'avance. Il n'existait même pas encore, que déjà tout commençait mal pour lui. Jules, c'est le fruit d'un viol. Sa mère avait 17 ans, lorsqu'elle s'est faite violer en soirée par un camarade de classe. Le coup classique. Elle n'a pas osé en parler à qui que ce soit et elle a gardé ça pour elle, meurtrie par la honte et la culpabilité, persuadée que c'était de sa faute. Sûrement avait-elle portée ce soir-là une robe trop courte, sûrement avait-elle aguiché le jeune homme sans le vouloir. Tout était de sa faute, à elle. Alors, elle a gardé le silence, elle s'est renfermée sur elle-même et elle a laissé le temps passer, devenant spectatrice de sa propre déchéance. Qu'elle ne fut pas la surprise de sa mère, lorsqu'un matin elle a retrouvé sa fille, livide, la tête dans la cuvette des toilettes en train de vomir, nauséeuse. Loin d'être dupe, sa mère s'est rapidement posées des questions en voyant ça. Jusqu'à ce que sa fille finisse par tout lui avouer, cachée derrière ses larmes. Ce fut la douche froide pour la petite famille. Ils venaient d'une petite ville assez conservatrice dans la campagne américaine, ils étaient connu là-bas, le père était le notaire du village et la mère institutrice. Tout le monde les connaissait. Et avoir une fille de 17 ans, enceinte, sans père et violée qui plus est, c'était la fin du monde. Ils sont allé voir un médecin dans une grande ville à côté, là où ils n'étaient que de simples anonymes. Et quand ils ont découvert qu'il était déjà trop tard pour avorter, ce fut une seconde douche froide. Ne pouvant se résoudre à assumer ça, ils ont envoyé leur fille dans un pensionnat, à l'autre bout du pays. Mais cette situation n'était qu'éphémère et ne réglait en rien le problème. Les deux adultes finirent par prendre la décision de tout quitter pour aller s'installer ailleurs. Là où personne ne les connaissait. Avec la ferme intention de se faire discret. C'est comme ça que, 6 mois plus tard, la petite famille, fraichement composée de 4 membres s'installait ici, mal à l'aise.

Autant le dire, l'enfance de Jules n'a pas été évidente. Pas malheureuse non plus, loin de là. Ses grand-parents étaient très présents pour lui, dévoués, toujours prêts à lui acheter tout ce qu'il voulait et à passer du temps avec lui. Mais la seule chose que Jules voulait, c'était l'amour de sa mère. Et ça, il ne l'avait pas. Sa mère agissait comme s'il n'existait même pas. Elle n'arrivait pas à le regarder sans avoir envie de pleurer ou se mettre en colère. Elle refusait de s'occuper de lui, de le prendre dans ses bras. Ce n'est même pas elle qui a choisit son prénom. Dès qu'elle fut en âge de quitter la maison et avec un boulot, elle le fit. Jules avait 7 ans à l'époque. Ce fut une véritable déchirure pour lui. Il s'était toujours sentit rejeté et désormais, il se sentait également abandonné. Ses grand-parents redoublèrent d'efforts pour qu'il se sente aimé. Mais le trou que sa mère avait laissé dans sa poitrine était semblable à un trou noir. Ils avaient beau tenter de lui donner tout l'amour possible, ce putain de trou noir aspirait tout et réduisait tout à néant. Il devint alors un enfant turbulent, difficile et colérique. Et ce fut encore pire à l'adolescence. Mais ce fut à l'âge de 14 ans que tout bascula. Son grand-père perdit la vie en faisant une crise cardiaque et sa grand-mère sombra, accablée par le chagrin. Ne se sentant plus capable de s'occuper de son petit-fils si difficile, elle le laissa à celle qui aurait toujours dû s'occuper de lui ; sa mère.

Il a pas fait de cadeaux à sa mère et elle non plus. Surtout qu'au milieu de tout ça, y avait le beau-père, un soldat gradé de l'armée américaine. Il n'était pas souvent là du coup et c'était tant mieux, parce que Jules le détestait. Et il détestait encore plus voir sa mère si admiratrice de cet homme, si aimante, alors que lui, son propre fils, n'avait jamais eu droit ne serait-ce qu'à un regard tendre. Il revenait souvent de l'école dans un sale état, parce qu'il s'était battu, sûrement sa façon à lui d'attirer son attention. Il était plutôt mauvais élève et ne s'intéressait pas du tout à l'école. Il passait son temps à zoner dehors, ou à faire la fête avec ses amis. Il rentrait à n'importe quelle heure de la nuit, bourré les trois quart du temps, et sa mère se contentait de râler dans son coin. Il avait beau faire tout et n'importe quoi, dans l'espoir fou qu'elle agisse enfin en mère responsable : c'était un échec.

Il avait alors pris l'habitude d'aller s'isoler au cimetière, seul endroit de la ville où il pouvait avoir la paix. Il restait avec le vieux fossoyeur, un papi rusé et chaleureux qui s'était pris d'affection pour lui. Ça lui faisait un peu de compagnie, autre que celle des morts et c'était plutôt appréciable. Et puis, Jules était un bon gamin, toujours le mot pour rire et qui avait toujours des tas d'histoires à raconter avec toutes les conneries qu'il faisait. Mais Jules, il a finit par laisser tomber le vieil homme. Parce qu'après le lycée, il a décidé de changer de tactique. Le conflit pour attirer l'attention de sa mère ne marchait pas. Alors il décida de faire sa fierté. Et c'est comme ça qu'il s'est engagé dans l'armée. La plus belle connerie de sa vie.

Ce fut l'enfer. Tout bonnement et simplement l'enfer. Jules, c'est pas un grand sportif. Il est plutôt du genre pacifiste. Les armes, ça n'a jamais été son truc. L'autorité non plus. Et puis, s'il est suffisamment courageux pour traverser au passage piéton même si c'est rouge pour lui, aller risquer sa vie et prendre celle d'illustres inconnus, c'était autre chose. Et clairement, tout ça, ce n'était pas son truc. Il s'est fait bizuter comme personne. Il a sué comme pas possible lors des entrainements. Il était ingérable, inventait toujours des excuses pour essayer d'esquiver les entrainements et les exercices. En vain, évidemment. Son chef n'était pas un tendre et l'attitude mollassonne et lâche de Jules le rendait dingue. Il s'était mit en tête de faire de lui un vrai bonhomme et surtout, un soldat bien dans les rangs. En 4 ans, il n'y parvint jamais. A la fin, Jules fut carrément jeté de l'armée parce que jugé inapte au combat. Il ne mangeait plus, faisait des cauchemars, tremblait dès qu'il devait tirer, n'écoutait rien des ordres qu'on lui donnait, incapable de se concentrer. Il devenait dangereux malgré lui. Et ce fut à la fois avec honte et soulagement qu'il rentra chez lui. Pour sa mère, c'était clair : il n'était rien d'autre qu'un minable, un raté. Autant dire qu'il avait ruiné toutes ses chances d'attirer sa sympathie un jour. Il trouva alors refuge chez sa grand-mère qui l'accueillit à bras ouverts.

Après quoi, il dû se trouver un petit boulot. C'est comme ça qu'il devint fossoyeur. Son vieil ami était partit depuis un an, il avait prit sa retraite pour aller se reposer au soleil. Et puis, trois personnes l'avaient remplacé déjà, mais tous finissaient par s'en aller vers des horizons meilleurs. Jules postula, plus par affection que par réelle conviction. Il fut pris sans la moindre difficulté. C'était il y a 5 ans et aujourd'hui, il y travaille toujours. Ce fut difficile au départ, mais il s'y est fait. Il a trouvé un petit chez-lui et sa vie est une routine bien réglée. Ses seules péripéties étant ses mésaventures amoureuses -et dieu sait qu'il en a !- et ses cuites du samedi soir.