Broken heart | Maxwell

Invité

un pessimiste voit la difficulté dans chaque occasion, un optimiste voit l'occasion dans chaque difficulté.
© tumblr/.
ERICKSON Maxwell
- nom complet : Erickson Maxwell Aaron. Erickson comme le nom de ton père, celui dont tu ne veux plus entendre parler, celui que tu rêves de voir plus bas que terre. Un nom que tu préférerais ne pas porter d'ailleurs. Mais tu n'en as pas le choix, en changer demanderait beaucoup trop de formalités administratives et peut-être un refus à la clé. Alors tu te contentes de ce nom & de tout faire pour ne pas lui ressembler. Maxwell. Tu ne sais pas d'où cela te vient, ni même comment il t'a été attribué. Après tout, tu t'en fous un peu. Tu l'aimes bien ce prénom. Même si tu détestes qu'on te le raccourcisse en te prénommant Max ou encore Maxou. Aaron. Ton dernier prénom. Juste une garniture sur ta carte d'identité - âge, date et lieu de naissance : 25 ans, un âge comme un autre pour toi. Après tout, tu n'es pas encore assez vieux pour que le verbe vieillir te fasse peur. Dans quelques années, peut-être que cela te posera des problèmes. Mais pas tout de suite. Tu es jeune et tu as plein de projets en tête. Un 14 juillet. Il faisait beau et certainement un peu trop chaud. Ravenel. Tu y vis depuis toujours. Tu ne penses d'ailleurs pas à changer d'endroit. Pas que tu ne pourrais pas être bien ailleurs. Mais le fait de connaître ta ville sur le bout des doigts te sécurise. - origines et nationalité : Tu es de nationalité américaine, bien que tu ailles des origines. En effet, ta grand-mère paternelle est italienne et tu sais que ta mère a de la famille française. Mais bon, honnêtement, cela ne va pas changer grand chose à ta vie. - occupation : Tu peux te vanter d'avoir un master en droit car vu dans la situation dans laquelle tu as évolué, ce n'était pas gagné. Pourtant, tu n'es pas de ce genre à le crier sur tous les toits. Tu as juste travaillé pour décrocher une bourse, pour te constituer un avenir. Tu n'es pas loin d'avoir réussi puisqu'il te reste un an de stage avant de pouvoir voler de tes propres ailes. En effet, dans un an tu seras avocat. - statut civil : Célibataire. Et c'est toujours très compliqué pour toi. En effet, tu as l'art de te mettre dans des situations inimaginables sans même les chercher. Tomber amoureux d'une fille qui n'en a que faire de toi? Tu l'as fait. Etre charmé par le sourire de ta première cliente? Ca aussi, tu l'as fait. Vivre une belle histoire d'amour avec une femme qui s'est volatilisée? C'est fait aussi. Tu as donc fini par ne plus vouloir t'accrocher, par ne plus vouloir aimer par peur de souffrir. Tu t'accommodes donc de ce célibat. Pourtant, toi, t'es un homme bien, un gars respectueux. Le gendre ~~pas trop~~ idéal. - traits de caractère : Têtu voire borné. C'est certainement ton plus grand défaut mais aussi ta plus grande force. Jamais tu ne recules devant rien. Pour toi, les obstacles sont faits pour être contournés. Et même si tu as tendance à manquer un brin de confiance en toi, tu le caches bien. Résultat? Tu essaies à tout prix d'avoir raison. Et quand ce n'est pas le cas, tu peux te révéler de mauvaise foi. Ce qui ne va certainement pas arranger ton cas. D'autant plus que tu es quelqu'un de rancunier. Toi, tu ne pardonnes pas facilement. Et dès fois pas du tout. Tout dépend de l'importance que tu accordes à l'erreur commise. Ambitieux, quand tu as un objectif en tête, tu fais tout pour y arriver. Pourtant, tu n'irais pas jusqu'à aplatir ton voisin. Tu n'es pas de ce genre. Non, en fait, tu es plutôt loyal. Et tu détestes la compétitivité. Il faut dire que tu es pacifiste à fond: parfaitement contre la violence (tu ne ferais d'ailleurs pas de mal à une mouche), pas un mot plus haut que l'autre (pourtant, tu sais te révéler bavard). Dit comme ça, on pourrait te prendre pour un bisounours. Mais c'est loin d'être le cas. Tu ne te laisserais jamais marcher sur les pieds par quiconque. Tu es beaucoup trop fier. Toi, tu règles tes problèmes par la discussion. Quelques phrases bien sèches alignées les unes après les autres sont de meilleures armes que les coups. Moralisateur, il t'arrive de donner des conseils sans même qu'on te les demande. Et tu t'offusquerais si jamais on te le fait remarquer. Tu te dis que c'est ton côté protecteur qui veut ça. C'est sans doute vrai. Mais du coup, les autres ont tendance à étouffer. D'autant plus que tu ne laisses pas vraiment paraître tes émotions. Discret sur ta vie privée, même tes amis les plus proches ne connaissent pas le dixième de ce que tu as vécu. De peur d'être jugé? Etiqueté? De lire de la pitié dans leur regard? Peut-être. Mais si tu ne parles pas de toi, tu sais écouter. Et c'est probablement pour cela qu'on t'apprécie tant. Toi, tu es cet être sociable qui recueille les confidences, tu es cette personne qui taquine. Tantôt tu fais rire, tantôt tu réconfortes. - aspirations et désirs : Ton premier souhait n'est pas pour toi. Après tout, tu n'es pas égoïste du tout. Ce que tu voudrais le plus au monde c'est que ta sœur soit enfin heureuse, qu'elle sorte de ces galères, qu'elle se trouve un but dans la vie. Car tu as beau la protéger, forcément, tu n'es pas présent h24 à ses côtés. Et tu crains qu'il lui arrive des bricoles. Vient ensuite ton chaton de trois mois. Tu l'as découvert dans la rue et depuis tu en es inséparable. Du coup, tu voudrais qu'il soit en parfaite santé pour de longues années. Et puis toi. Tu t'es souvent imaginé la vie idéale: un couple parfait, des enfants parfaits et un métier parfait. Sauf qu'avec le temps tu as compris qu'on ne pouvait pas agir pour les autres. Du coup, tu aimerais déjà avoir le boulot qui te convient, finir ce stage qui te stresse, monter ton propre cabinet, te faire une place dans le métier et être un avocat reconnu pour tes services de qualité. Pour le reste, cela peut attendre. Après tout, tu as déjà tellement de mal à faire confiance que tu te doutes que trouver chaussure à ton pied ne sera pas une chose aisée. - groupe : SPRING AND CHERRY TREES. Tu viens à peine de sortir de l'hiver, de ces temps sombres où tu ne voyais aucune issue. Si tu es toujours debout, c'est grâce à ta force de caractère, à ta motivation. Pourtant, les épreuves de la vie t'ont fait broyer très souvent du noir. Le passé a laissé des cicatrices à l'encre indélébile. Mais depuis quelques mois, même quelques années, tout semble s'améliorer. Et donc tu as tendance à croire que tu vois le bout du tunnel. En effet, une nouvelle vie s'ouvre à toi. Ta vie. Du coup, forcément, ça te réjouit. Un minimum. Car après tout, avec la chance que tu as, tu te doutes que des épreuves finiront tôt ou tard par se dresser de nouveau sur ta route.
mind over mattervous considérez-vous comme heureux ? quelle est votre définition du bonheur ? - Si je me considère comme heureux? Je ne sais pas. C'est pas très intéressant comme réponse, je m'en doute. Mais c'est fort personnel comme question. Et honnêtement, je ne me l'étais jamais posée. Je ne me sens pas malheureux. En effet, ma vie me convient. De là à dire que je nage dans le bonheur, ce serait un peu trop. Il ne faut quand même pas exagérer. D'ailleurs, peut-on vraiment être heureux à 100%, peut-on ressentir ce sentiment de plénitude, cette sensation que la vie nous sourit à tout moment? Car pour moi, ce serait ça le bonheur complet: se sentir bien, en harmonie avec soi et les autres, à chaque heure de la journée. Ceci inclurait de ne jamais avoir de problèmes. Et forcément, ce n'est pas une situation possible. qu'en est-il de votre vie spirituelle ? quelle est son importance dans votre quotidien ? - Une importance qui frôle le zéro. Je ne crois pas en une forme quelconque de vie spirituelle. Pour moi la vie c'est les faits, les gestes que l'on fait au quotidien. C'est ça qui est important.

Tu viens d'une famille pauvre. Ta mère a toujours accumulé les petits boulots avant qu'elle ne se barre avec le fils d'un de ses patrons. Ton père quant à lui, était ouvrier. Jusqu'à ce qu'il perde son emploi et qu'il sombre dans l'alcool. Tu as aussi une sœur que tu as tendance à surprotéger. Elle ne sait pas trop où elle en est, ne semble pas vouloir se décider à grandir, à devenir une adulte. Elle accumule donc les erreurs, fait les 400 coups sans forcément se rendre compte des conséquences de ses actes. Et forcément, toi, cela te fait peur # Tu es parfaitement contre la violence sous toutes ses formes. Et contre l'alcool aussi. Ou plutôt la bière. Car il t'arrive, en soirée, de boire quelques vodkas ou autres. Mais ton passé te rattrape très vite. Enfant battu, tu associes bien trop souvent l'alcool à la violence, ce qui te pousse à te contrôler. Histoire de ne pas finir comme lui # La photographie est une de tes passions. Tu aimes prendre en photo des moments de vie # Tu as tendance à réfléchir beaucoup trop avant de prendre une décision, ce qui t'ôte toute spontanéité. D'ailleurs, quand tu es en pleine réflexion, tu ne peux pas t'empêcher de passer ta main droite dans tes cheveux. A chaque fois. # Bon étudiant, tu n'as jamais posé de problèmes particuliers à tes professeurs. Pourtant, tu ne peux pas prétendre que tu passais des heures devant tes cahiers. C'était même le contraire. Tu as juste la chance d'avoir une bonne mémoire. Et tu as l'intelligence d'en profiter pleinement # Adolescent, tu as été placé en famille d'accueil. Partir de chez toi a été à la fois une souffrance et une délivrance # Ayant vécu une grande partie de ta vie dans une cité, tu n'as pourtant jamais réussi à te faire une place parmi les gens de ton âge. Ils étaient trop impulsifs, trop vulgaires, trop bagarreurs,... Bref, ils avaient tendance à te voir comme un extraterrestre ou plutôt comme l'intello à lunettes du premier banc. Vous étiez donc incompatibles. Et tu rasais les murs en rentrant chez toi, dans l'espoir de ne pas rencontrer la bande # Myope, tu oublies pourtant très souvent tes lunettes correctrices. Et tu as toujours du mal à te rappeler l'endroit où tu les as posées. Du coup, il t'arrive régulièrement de te déplacer dans le flou, de ne pas voir à 100 mètres de toi. Et d'ignorer une de tes connaissances sans le faire exprès. Cela t'a déjà valu des disputes # Si tu n'avais pas eu le droit à une bourse pour entrer à l'université, tu serais devenu peintre en bâtiments. Tu as d'ailleurs une passion pour la décoration d'intérieur bien que cela ne se voit pas forcément dans ton appartement. Tu n'as juste pas les moyens de mettre en place tes idées # Fumer tue. Tu le sais, les campagnes de prévention t'ont tellement bassiné les oreilles avec ce slogan. Mais toi, les poumons crasseux et les masques à oxygène ne te font pas peur. Du moins, tu n'es pas décidé à arrêter de fumer. Pas tant que tu n'auras pas trouvé un meilleur déstressant que la cigarette # Du haut de tes 25 ans, tu as déjà été fiancé une fois. Ton seul et unique amour. Ou du moins la seule qui a su faire battre ton cœur beaucoup plus vite dans ta poitrine, la seule avec qui tu t'étais vu vivre toute ta vie. Pas elle de toute évidence. Elle est partie sans même que tu ne t'y attendes. Pour un autre? Tu ne le sais pas. Elle t'a juste dit que c'était fini devant deux de tes amis. Depuis, tu ne l'as plus revue. Et ce n'est peut-être pas plus mal ainsi # Tête en l'air, tu t'obliges à noter chaque rendez-vous, chaque chose importante, dans un agenda, histoire de ne rien oublier # Tu as toujours énormément de projets en même temps. Pour toi, avoir des objectifs à atteindre te permettent de te sentir vivant. Sans projet, tu sombrerais certainement # Tu n'aimes pas le sport. Tu as cependant la chance que ton corps ne prenne pas un seul kilo face aux aliments que tu ingurgites. Car tu es gourmand. Mais pour toi, prendre les escaliers au lieu de l'ascenseur constitue ton seul moment sportif de la journée # Tu peux te montrer hautain, voir snob. C'est ta manière de mettre une barrière entre toi et le monde quand tu te sens menacer, en danger ou que tu veux imposer ton autorité # Tu as ton permis. Mais tu as du le passer trois fois avant de le décrocher. Trop stressé, pas assez attentif, on t'a déjà dit que tu étais un danger public au volant. Pourtant tu n'as jamais fait un seul accident # Tu n'as jamais appris à nager car tes parents n'avaient pas l'argent pour payer la natation à l'école. Et qu'après, tu t'es dit qu'il était trop tard. A moins que ce ne soit ta peur qui te fasse reculer à chaque fois # Depuis que tu as retrouvé un chaton devant chez toi, tu en es inséparable. Pablo est devenu ton confident (oui tu lui parles mais tu ne le dirais pour rien au monde) # Tu as du charme mais tu ne le sais pas. Tu ne vois d'ailleurs jamais les regards appuyés que te lance la gente féminine.

four times around the sun- pseudo/prénom : Laetitia. - âge : on ne demande pas l'âge à une demoiselle.

- région : Belgique. - commentaires/suggestions : Le design est splendide, le contexte nous laisse beaucoup de possibilités d'évolution & les membre m'ont l'air fort chaleureux. Du coup, je n'ai pas résisté à m'inscrire Broken heart | Maxwell 1883794077

- autres : Broken heart | Maxwell 3043946674

(je suis déjà en recherche de liens. Donc si l'un de vous en veut un, qu'il n'hésite pas à me harceler par mp Broken heart | Maxwell 102408789

) - avatar : Nicolas Simoes, le plus beau Broken heart | Maxwell 1883794077

.

Invité

coalition of one

dans une famille on est attaché les uns aux autres par des fils invisibles qui nous ligotent, même quand on les coupe.
© tumblr/j.m guenassia
C'est l'histoire de la viiieee

'Et vous n'oublierez pas de faire vos devoirs. Bon week-end et à lundi' Ton institutrice venait de donner ces dernières consignes, prenant congé de vous mais tu ne l'entendais déjà plus. Derrière toi, des bruits de chaises traînées sur le sol, des voix enfantines bavardant gaiement, des rires aux éclats. Le week-end était toujours synonyme de bonheur pour tes petits camarades. Pas pour toi. Car tu savais déjà très bien comment tu allais passer tes journées. C'était à chaque fois pareil. A chaque fois. Tu attendrais dans la cour ta petite sœur de deux ans ta cadette. Personne ne viendrait vous rechercher. Tu lui prendrais alors la main et vous marcherez côte à côte en silence. Elle essayerait sûrement de t'échapper mais tu resterais vigilant. Tu l'aimais trop que pour qu'il lui arrive quelque chose. Tu ne te le pardonnerais jamais d'ailleurs. De longues minutes s'écouleront donc tandis que tu referais les mêmes pas, dans les mêmes rues. Bientôt la cité se dressera devant toi et tes pas se feront plus rapides. Pas par envie de rentrer chez toi. Non. Mais par peur de croiser cette bande de gamins qui te martyriserait, toi le petit intello à lunettes. Le petit protégé de la prof comme ils te répéteraient encore, se moquant ouvertement de toi. Alors tu ne voudrais pas les croiser une nouvelle fois. Pourtant chez toi, ce ne serait pas mieux, tu le savais mieux que quiconque. Depuis que ta mère était partie avec le fils d'un de ses patrons, tu ne l'avais plus revue. Elle te manquait énormément mais ce n'était rien par rapport à la rancune que tu avais à son égard. Car tu la tenais responsable de tous vos problèmes. Si elle n'était pas partie, ton père aurait été totalement différent. Il n'aurait pas perdu son boulot pour cause de démotivation, de fautes professionnelles ou... En fait, tu n'avais jamais su pourquoi il avait perdu son travail et tu ne le saurais probablement jamais. Une chose était certaine: tout était de la faute de ta mère. Et cette longue descente aux enfers avait continué. Ton père n'avait pas su gérer cette situation, lui qui n'avait jamais été chômeur, lui qui n'avait jamais eu à élever ses deux enfants. Alors il avait sombré, petit à petit. L'alcool était devenu son vice, la bière sa seule boisson. Il était depuis irritable à souhait, criait sans réelle raison, te traitait d'incapable fini. Et cela ne s'arrangerait pas ce week-end, tu le savais trop bien. Il boirait encore, serait encore ivre, commencerait par vous dénigrer avant de lever la main. Et tu pourrais courir vite te réfugier dans ta chambre si tu ne voulais pas qu'il batte ton petit corps frêle. Si il n'avait pas pris soin d'enlever ta clé de ta porte, comme il l'avait fait l'autre fois. Même sous ton lit, tu ne serais alors plus à l'abri. 'Maxwell. Il y a un problème?' La voix de ton institutrice résonnait tout près de toi. Tellement perdu dans tes pensées, tu n'avais pas remarqué que tu étais à présent seul dans la classe, toujours assis derrière ton pupitre. Elle était à présent proche de toi. Son regard se voulait interrogateur alors qu'elle pliait les genoux afin d'être à ta hauteur. Si il y avait un problème? Si seulement ce n'en était qu'un, tu pourrais t'estimer heureux. Tu avais onze ans et cela faisait plus de deux ans que tu vivais une galère sans nom. Une galère qui t'échappait totalement. Tu ne savais pas vraiment comment te sortir de cette situation, ni même comment protéger ta petite sœur et cela te rendait malade. Devais-tu te confier à ton institutrice? Tu ne savais pas. Tu avais peur qu'elle convoque ton père. Car tu te doutais qu'à ce moment là la situation empirerait. Tu hésitais donc à te confier à cette jeune femme que tu connaissais depuis quelques mois. 'Tu sais que tu peux te confier Maxwell. Je peux tout entendre' Sa voix était douce, son regard rassurant. Et tu avais craqué. Les mots s'étaient bousculés dans ta bouche alors que tu racontais le calvaire que tu vivais. Contre toute attente, elle t'avait cru, elle te t'avait pas jugé. Mais elle ne voulait pas non plus te laisser rentrer chez toi, dans ton petit appartement de la cité. La cité, c'était d'ailleurs terminé. Alors cette fin d'après-midi là, tu avais attendu ta petite sœur dans la cour, tu lui avais pris la main et tu avais suivi ton institutrice. Tu lui faisais confiance, tu n'en avais pas vraiment le choix. Cette fin d'après-midi là, tu venais de tourner une page. Sans savoir que tu allais être placé en famille d'accueil, que ta sœur ne t'accompagnerait pas et que tu ne la reverrais que pendant les récréations. Mais c'était pour votre bien. Pour votre sécurité.

Je suis tombé amoureux comme on attrape une maladie: sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir me défendre. Et puis? Et puis je l'ai perdue. De la même manière.
© tumblr/a. gavalda
True love never died

'Max, il faut que je te parle' Tu avais grimacé pour deux choses. La première, tu détestais que l'on te surnomme Max ou encore l'un de ses surnoms complètement débiles. Tu t'appelais Maxwell, ce n'était quand même pas compliquer à dire si? Ensuite, elle voulait te parler. Et forcément, avec le temps, tu avais appris que quand quelqu'un souhaite parler avec toi, ce n'était jamais bon signe. Surtout dit sur ce ton. Tu avais donc froncé les sourcils et de l'inquiétude était passée dans ton regard d'un bleu pénétrant. Tu avais d'ailleurs cherché le sien, de regard. Sans grand résultat. Elle semblait vouloir te fuir et franchement, tu redoutais la suite de ses paroles. 'Pas ici. Allons parler plus loin' lui avais-tu dit. Tu n'étais pas du genre à fuir les discussions et ce n'était pas maintenant que tu allais commencer. Elle avait secoué la tête, d'un geste énergique. Elle ne voulait pas bouger, préférant délivrer ce qu'elle avait sur le cœur devant deux de tes amis. Bien. Te laissait-elle le choix? Certainement pas. Tes potes n'avaient d'ailleurs pas encore saisi l'importance du moment. Il fallait dire que vous étiez tous les trois euphoriques suite aux résultats qu'on venait de vous annoncer. Vous aviez 23 ans et veniez d'empocher votre master en droit. Plus que trois années de stage avant d'avoir le précieux droit d'être avocat. Forcément, cela rendait fier, léger. Pourtant, la légèreté ne semblait pas être le ton qu'elle voulait mettre à la conversation. Tu détaillais machinalement son beau visage. Cela faisait trois ans que vous étiez ensemble. Tu avais donc pris cette habitude de la savoir près de toi, de croiser son regard rieur tous les matins, de l'entendre te raconter sa journée dans les moindres détails. Chaque petit moment passé avec elle était un concentré de bonheur. Tu l'aimais depuis le premier jour où tu avais posé ton regard sur elle. Elle allait changer ta vie, tu l'avais de suite su. Et c'était ce qu'elle avait fait: elle l'avait enchanté. C'était donc tout naturellement que l'année dernière tu l'avais demandée en mariage. Elle t'avait dit oui, sans l'ombre d'une hésitation, faisant de toi l'homme le plus heureux du monde. Et là, elle se tenait là, devant toi, droite comme un i, voulant te parler. Tu te remémorais alors votre dernière discussion. Avais-tu dit ou fait quelque chose qui aurait pu la chagriner? Non. Tu avais beau y réfléchir, tu avais été comme d'habitude. Tu ne pensais pas avoir commis une seule erreur. Pourtant, la sentence fut sans appel: 'Je préfère te le dire ici sinon tantôt, je n'aurais pas le courage. Tout va trop vite. Je préfère que l'on en reste là' Ce fut ses derniers mots. Complètement pris au dépourvu, tu n'avais pas su réagir. Tu l'avais donc regardé traverser la rue et partir d'un pas lent. Avait-elle attendu que tu la retiennes? Que tu lui coures après? Tu ne le saurais jamais car tu ne la reverrais plus. Pendant quelques semaines, tu l'avais cherchée mais elle s'était complètement volatilisée. Alors tu avais abandonné l'idée de la retrouver un jour. 'Tu n'as jamais eu de chance avec les meufs mec. Regarde quand tu étais ado: tu étais accro à une fille qui ne savait même pas que tu existais. Comment elle s'appelait encore? Charlotte? Everleigh? Enfin, ce n'est pas ça le plus important. Dis-toi qu'cette fois-ci tu l'as vécu ta put¤¤¤ de belle histoire d'amour. Tu progresses. La prochaine fois, ce sera la bonne' Tel avait été le soutien de ta sœur. Tu avais souri parce qu'elle jurait toujours comme un mec, qu'elle ne prenait jamais des gants pour dire ce qu'elle pensait. Elle était totalement différente de toi. Vous étiez complémentaire. Et c'était ça votre plus grande force. Alors tu l'avais attirée vers toi, la serrant quelques instants contre ton torse. Elle s'était débattue, en rigolant. Elle n'aimait pas les accolades, c'est du moins ce qu'elle te répétait sans cesse. Et toi, tu adorais l'embêter. Comme toujours. Les épreuves de la vie n'avaient pas suffit à entacher votre belle complicité. Et cette fois-ci encore tu lui ferais confiance. Elle devait avoir raison: tu finirais par oublier cette demoiselle. Tu en rencontrerais une autre qui te ferait retourner le cœur. Mais pas maintenant. Car en partant, ton ex-fiancée avait cassé quelque chose en toi. Tu n'avais dès à présent plus confiance aux femmes et il te faudrait du temps pour tourner la page.

Il suffit d'un instant. un regard. une rencontre. pour bouleverser une existence. La bonne personne, le bon moment. Le caprice complice du hasard
© tumblr/g. musso
To be continued

Tu venais de remercier chaleureusement ton patron. Cela faisait deux années que tu te donnais sans compter, ni ton énergie, ni tes heures de travail. Ta soif de savoir, ta motivation et le fait que tu apprenais vite faisait de toi un bon élément. Pourtant, jamais il ne t'avait confié une affaire. Tu participais aux siennes: à ses recherches, à la constitution de ses dossiers, aux entretiens. Un jour, il t'avait même laissé l'assister à une plaidoirie où tu avais défendu un de ses clients. Tu aurais pu être plus brillant mais le stress t'avait fait parler trop vite. Pourtant, il semblait avoir été satisfait de toi. Et c'était probablement ton côté perfectionniste qui t'avait fait relever les petits détails que tu aurais du changer. Tu entamais donc ta dernière année de stage dans ce cabinet d'avocats fort réputé. Et aujourd'hui, ton patron venait de te prouver à quel point il avait confiance en toi. Il venait de te donner un dossier, dossier que tu gérerais de A à Z seul. Bien entendu, tu devrais lui rendre un compte rendu régulièrement. Il ne te laissait pas partir comme ça, dans le flou, sans soutien. Tes pas s'étaient accélérés et tu étais entré dans ton bureau le sourire aux lèvres. Tu t'étais alors plongé dans le dossier et tu avais pu constater qu'il ne contenait pas grand chose mis-à-part un résumé d'entretien. La situation semblait assez simple: un homme endetté voulait être aidé. Pour avoir de plus amples informations, tu avais décroché ton téléphone et avait pris un nouveau rendez-vous. Tu te devais de constituer un dossier solide. Tu passais le reste de ta matinée à dresser une liste de documents qu'il devrait te rendre, et tu relisais les lois à ce sujet. Dans une situation pareille, la seule difficulté était l'urgence. Le rendez-vous avait donc été programmé dans l'après-midi même. Et c'est d'un pas assuré que tu étais allé au devant de l'homme. Il n'était pas venu seul. En effet, se tenait à côté de lui une magnifique demoiselle, qui, au premier regard, te chamboula complètement. Mais tu t'étais repris. Tu te devais d'être à la hauteur et ce n'était pas une belle brune qui allait mettre en péril tes années de travail.
'Maître Erickson?' Tu avais sursauté et elle avait éclaté de rire. C'était malin, vraiment. Ton regard s'était alors posé dans le sien et tu t'étais rendu compte qu'elle attendait une réponse de ta part. Réponse que tu aurais du mal à lui apporter puisque tu ne l'avais même pas entendue. Cela n'était pas fréquent chez toi mais depuis que tu travaillais avec elle sur le dossier de son père, tu n'arrivais plus à te concentrer correctement. Il suffisait qu'elle t'observe un peu trop pour te chambouler, un sourire de sa part et tu t'évadais, vous imaginant tous les deux. Et c'était ce qui était encore arrivé. Tu secouais la tête, passant une main dans tes cheveux afin d'essayer de reprendre tes idées. 'Excusez-moi. J'étais totalement plongé dans un document du dossier et je ne vous ai pas entendu' Tu t'en sortais comme tu le pouvais. Elle te sourit, une nouvelle fois. Il y aurait pu avoir plus désagréable comme premier dossier, vraiment. 'Je voulais savoir si mon père avait une chance de s'en sortir, selon vous' Elle avait besoin d'être rassurée, tu le ressentais. Alors tu lui avais dit ce que tu pensais vraiment, sans rien lui promettre. Elle avait semblé apaisée et tu avais redoublé d'effort. Il ne te restait plus que quelques jours pour boucler le dossier. Dans quelques jours, cette affaire serait probablement terminée et tu ne la reverrais plus. Tu savais qu'après tout ce serait une bonne chose. Tu n'avais pas le droit de tomber sous le charme d'une cliente.

nicolas le plus beau du monde Broken heart | Maxwell 1161348805

bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche! je te réserve nicolas, il est à toi pour une semaine Broken heart | Maxwell 3993218744

surtout, n'hésites pas à nous harceler si tu as des questions Broken heart | Maxwell 3993218744

je te souhaite la bienvenue ici.

Invité

J'adore le début de ta fiche, ça promet un super personnage!
Bienvenue et bon courage Broken heart | Maxwell 3993218744

Bienvenue parmi nous. Broken heart | Maxwell 2256288202

Bienvenue parmi nous I love you

Invité

Merci à vous tous pour cet accueil Broken heart | Maxwell 102408789

Invité

ton pseudo + nicolas Broken heart | Maxwell 2843306236

bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche I love you

Invité

nico

bienvenue

bienvenue parmi nous

Invité

bienvenue parmi nous bel homme

Invité

Bienvenue sur le forum.
Et bon courage pour ta fiche.

Invité

Que de beaux avatars Broken heart | Maxwell 1161348805

Merci à vous tous pour votre accueil Broken heart | Maxwell 3170490497

Invité

Laetitia... belgique... On se connait, non ? Broken heart | Maxwell 2771226100

(si non, j'ai l'air bien con Broken heart | Maxwell 1701636837

)

welcome hereeeeee Broken heart | Maxwell 1561285149

Invité

Va falloir que tu me fasses une piqure de rappel parce que je ne vois pas qui tu es Embarassed

(maintenant, c'est possible qu'on se connaisse & que je ne t'ai pas reconnue. & là, c'est pour moi l'air con Broken heart | Maxwell 3150930628

)

Merci à toi en tout cas Broken heart | Maxwell 3248001280

Invité

Dans ce cas là, je me trompe totalement Broken heart | Maxwell 2771226100

J'ai confondu le pays Broken heart | Maxwell 1783128358

Invité

Ou pas. Des Laetitia belges, il doit y en avoir quelques unes j'imagine (en tout cas, moi j'en connais d'autres Wink

)

Je valide. Broken heart | Maxwell 1387205779

Juste une petite précision toutefois, Ravenel est bien trop petite pour accueillir une cité ou même un ghetto. Broken heart | Maxwell 1701636837

Invité

Bienvenue parmi nous. Broken heart | Maxwell 1387205779

Je t'ai grillée. Broken heart | Maxwell 2729175805

Invité

J'ai édité mon message petite coquine. Broken heart | Maxwell 3150930628

Invité

Pas de cité alors, on dira que c'était une rue plus démunie ou avec une petite troupe de rebelles Broken heart | Maxwell 3150930628

Merci pour ta validation Sage & Robbie merci pour ton accueil Broken heart | Maxwell 2256288202

» Entre l'amour & l'amitié, il n'y a qu'un lit de différence | Maxwell
» ○ got lions in her heart.
» ▲ the heart wants what it wants.
» □ she's got lions in her heart.
» That heart is so cold | nb