⊹ TIES THAT BIND
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 pick up the light (r)

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MessageSujet: pick up the light (r)   pick up the light (r) EmptyMar 18 Nov - 8:59



We left no bones, we left no traces
Surreal sleeps and we weren't waking
Coming back and we can't shake it

© tumblr/foxes

Ravenel avait changé, tout en restant fondamentalement, profondément, la même. Il se demande alors si c'est aussi son cas. Son évolution n'a-t-elle été que superficielle ? Il se se sentait si différent du gamin perdu qu'il avait été. Il se voit encore, plus jeune, parcourir ces mêmes rues, à la recherche d'un signe, quelque chose dont il ignorait lui-même la nature, qui n'est jamais venu. Ce manque ne devrait-il pas être comblé ? Il ne l'est pas. Pas vraiment. Aujourd'hui, c'est un homme infiniment plus assuré qui sillonne ces allées si familières que ça lui en donnerait presque le tournis, chaque recoin de la ville chargé d'une histoire enfouie si profondément en lui qu'il en avait presque oublié l'existence. Les souvenirs, les sentiments, lui viennent comme une claque en pleine figure, si violente qu'il jurerait sentir sa brûlure cotre sa joue. Déjà, il se sent à l'étroit, comme si une crise de claustrophobie était sur le point de l'étreindre. Il n'aurait jamais dû quitter New York. Il n'y a rien ici pour lui, il n'y a jamais rien eu. Juste à ce moment-là, une silhouette qu'il reconnaîtrait entre mille fait surface dans son champ de vision. Avec la reconnaissance vient la culpabilité comme un coup de poing dans le ventre. Il veut l'appeler, mais son nom meurt dans sa bouche, alors que sa gorge se noue douloureusement. La deuxième tentative est la bonne. « Tori ! » Son prénom sonne lointain, comme sorti d'un rêve oublié. Depuis combien de temps ne s'étaient-ils pas vus ? Quand avait-il appelé ce nom pour la dernière fois ? Elle ne se retourne pas. Peut-être n'a-t-elle pas entendu, peut-être n'a-t-elle pas voulu. Il s'écrie encore une fois, plus fort, avec plus d’insistance : « Tori ! Wait ! » Il fait maintenant face au regard ahuri de la jeune femme qui le coupe totalement dans son élan. Son esprit se vide de toute pensée cohérente. Bien sûr, il sait. Les nouvelles vont vite à Ravenel, et les plus tragiques encore plus. Ils étaient partis ensemble. L'horrible ironie du sort voulait qu'ils soient de retour en même temps. Il veut dire quelque chose, n’importe quoi, la rassurer, mais ne trouve pas les mots. Vraiment, que pouvait-il dire ? Il se souvient avoir perdu sa mère. Il était inconsolable. Tellement, il a dû s'en aller.  « I just wanted you to know that I'm here. Or at least I want to be.  » Il marque une pause, incertain. « I'm sorry. About everything. About your dad, about New York. I'm so sorry. » Il évite son regard, prend une longue inspiration. C’est un sentiment si bizarre, ils n’avaient jamais eu aucun mal à communiquer. Ils avaient ce lien, cette connexion inexplicable, ressenti si fort les mots en étaient devenus accessoire. Maintenant, tout a changé. « I wish I could do something. If there’s anything I could possibly do… »
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Tori Dewey
✻ IT USED TO BE MAD LOVE
Tori Dewey


INSCRIPTION LE : 09/11/2014
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AVATAR : Adelaide Kane
PSEUDO : Tyrells (Arianne)
CREDITS : rosewins (avatar)
AGE : 25 yo.
ACTIVITÉ : photographer

✻ HEAD IN THE SNOW
STATUT: closed off from the world
RELATIONS:
MULTINICKS : Joel le mécanicien.

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MessageSujet: Re: pick up the light (r)   pick up the light (r) EmptyMer 19 Nov - 23:38



Without you, I've got no hand to hold.
Without you, I feel torn.
Like a sail in a storm.

© tumblr/we the king

Ravenel n'avait jamais été l'endroit dans lequel Tori Dewey c'était senti à l'aise. Grandissant, elle avait toujours préféré voir le monde à travers sa lentille plutôt que ses yeux. Cette petite ville sans grand intérêt dans laquelle lors de son départ, la brunette c'était promis de ne plus revenir. Et pourtant, la voilà de retour. Ses pieds marchant dans les rues qu'elle appelait maison par avant. En partant pour New York, elle croyait ne jamais remettre les pieds dans Ravenel. Mais dans le même temps, elle avait cru être heureuse avec Will. Elle avait cru que sa vie était enfin en place. Mais voilà qu'elle revenait dans cette ville, cette ville qui avait causé dans de maux, cette ville qui signifiait son passé, malgré le fait que New York ne représentait que sa carrière, carrière qu'elle aurait bien voulu retrouver le plus rapidement possible. Marchant tranquillement, sans but précis, la demoiselle essayait de simplement faire disparaître ses sentiments. Ses sentiments qu'elle avait pourtant été si bonne à oublier. Le visage de son père souriant, sa mère qui malgré sa maladie avait apporter ses enfants prendre une crème à la glace par un jour d'été chaud, le visage souriant de Will qui lui dissait qu'il l'aimait. Non, elle ne voulait plus de ses sentiments. Elle voulait simplement oublier, oublier comment elle avait été brisé à la mort de sa mère, comment elle c'était enfui avec Will, comment rien n'avait été prévu à New York, comment la voix de son frère avait sonner brisé au téléphone quand il lui avait annoncer la mort de leur père. Non, elle voulait tout oublier. « Tori ! » La voix sonnait lointaine et la brunette se dit que cela n'était que son imagination. Non, il n'était pas derrière elle. Elle n'allait pas le revoir, pas maintenant, pas après tant de temps. Prenant une respiration, elle poussa la voix de celui qu'elle avait tant aimer derrière se dissant que ses pensées lui jouait un tour. « Tori ! Wait ! » Cette fois Tori ne peux pas résister, tournant le regard elle se retrouve face à celui qu'elle avait vue il y a si longtemps. Elle se souvenait encore de la porte se fermant derrière lui, comment il ne c'était pas retourner une dernière fois, comment elle c'était retrouver seul. Elle ne répond rien, elle ne sait pas quoi lui dire. Que dire à celui avec qui elle avait eu temps d'histoire, mais avec qui cela c'était terminer d'une façon si difficile. Elle se souvenait encore de lui crier que si il n'était pas heureux il n'avait qu'à partir. Elle n'avait pas penser qu'il allait le faire, mais il l'avait fait et elle ne l'avait plus revue. Plus revue ses yeux qu'elle aimait tant, ce sourire qui l'avait fait fondre tant de fois, se rire qui lui donnait un pincement tellement elle l'aimait. « I just wanted you to know that I'm here. Or at least I want to be.  » Elle veut parler, mais elle ne sait pas quoi dire. Elle veut ses bras autour d'elle, lui dissant que tout allait être okay, mais elle voulait aussi lui dire d'aller ce faire foutre et de partir, qu'elle n'avait pas besoin de lui, qu'elle n'avait jamais eu besoin de lui, malgré le fait que c'était un mensonge. « I'm sorry. About everything. About your dad, about New York. I'm so sorry. » La mention de son père lui fait lever le regard alors que celui-ci regarde le sol. Elle n'avait jamais eu de problème à lui parler. Au contraire, même leur silence avait toujours été rempli de mots. Et voilà qu'elle se retrouvait sans rien dire et elle ne savait pas quoi faire. « Thank you... And there's nothing to be sorry about... My dad died and I can't do anything about it... » Elle prend un silence, respirant tranquillement. Ne sachant pas comment dire ce qu'elle pensait. « And New York... Well we are both to blame about how everything went down. » Elle avait raison, elle avait autant de blâme dans les évènements. Leur relation était à deux et alors qu'ils se séparaient tranquillement, elle n'avait jamais essayer de réussir à se convaincre de retourner près de lui, de lui parler. Elle c'était tranquillement renfermer. Renfermer pour devenir qui elle était aujourd'hui. « I wish I could do something. If there’s anything I could possibly do… » Elle lève les yeux le regardant, essayant d'étudier son visage ne voyant qu'un regard sincère. Elle voudrait lui dire oui, mais elle ne pouvait pas. Elle voulait simplement retourner loin, retourner sur le sofa de Jem afin de tout oublier. Mais elle savait qu'elle allait devoir le revoir, Ravenel n'était pas New York après tout. « You can't... And you don't have to Will... It's not like you owe me anything.»
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MessageSujet: Re: pick up the light (r)   pick up the light (r) EmptyLun 24 Nov - 18:22


Quand avait-il commencé à aimer Tori ? Il ne peut répondre à cette question. Elle avait toujours été là, lui semble-t-il,  immobile, au centre son univers. Même quand ils n’avaient rien d’autre, ils étaient ensemble. Et puis après, il suppose que la grande ville s’est immiscée entre eux. Comme ça, c'était fini, la vie a repris son cours. Il a cru être passé à autre chose, même s'il lui ai arrivé de penser à Tori de temps à autres. Il s'est juste dit que, après tout, elle avait été son premier amour. Il a été heureux. Pour un temps en tous cas. Ensuite ? C'est là que tout se confond. Il devrait être heureux, il a tout ce qu'il a toujours voulu avoir et même plus encore. Il rompt le fil de ses pensées. Elles lui semblent si stupides, si futiles. Ses petits tracas ne sont rien face à ceux auxquels Tori devait faire face. Il aurait espéré pouvoir dire quelque chose, trouver les paroles qui la rassureraient, mais en est incapable. La vérité, c'est que rien qu'il pourrait dire ne pourrait la consoler. Il le sait, il est passé par là. Il se maudit intérieurement,ses paroles sont pathétiques et il en est parfaitement conscient. Peut-être qu'il aurait mieux fait de se taire. « Thank you... And there's nothing to be sorry about... My dad died and I can't do anything about it... And New York... Well we are both to blame about how everything went down. » C'est en effet un blâme qu'ils se partagent. Ils ont eu cette grosse dispute, et il est parti. Il a attendu qu'elle le rappelle, qu'elle s'excuse, qu'ils se retrouvent. Les jours se sont transformés en semaines, les semaines en mois. Finalement, des années sont écoulées sans qu'ils ne s'adressent le moindre mot, le souvenir de cette soirée fatidique encore si vif, si vibrant, dans sa mémoire il aurait aussi bien pu dater de la veille. Il ne dit rien, ses yeux rivés sur le sol, incapable de croiser le regard de Tori, craignant ce qu'il pourrait reconnaître dedans. Parce que oui, la culpabilité le ronge de l'intérieur, lui laissant un gout amer en bouche. « You can't... And you don't have to Will... It's not like you owe me anything.» La réalisation est aussi violente qu'une gifle en pleine figure. Il ne lui doit rien, elle ne lui doit rien. Ils valent rien de plus que des étrangers l'un à l'autre. Comment les choses en étaient-elles arrivées là ? Il n'a jamais voulu ça. « But it doesn't have to be like that... » Il ne veut pas la voir comme une étrangère. Il ne veut pas prétendre qu'il ne s'est jamais rien passé. Il ne veut pas oublier. « Maybe we could try to make it right ? » Il espère, ou du moins, il veut espérer, que cela est possible. Elle est importante à ses yeux. Elle l'a toujours été. Ils devaient essayer. Ils ne peuvent en rester là. Il déteste cette situation. « I mean, we could try to be friends. I missed you. » Et ce n'est que pure vérité. Elle lui a manqué, même si il n'a pu le réaliser que récemment. Elle lui a manqué, tout ce qu'elle est. Elle a si longtemps été la personne vers qui il se tournait quand il allait mal. Et maintenant, elle va mal, et il voudrait qu'elle puisse se tourner vers lui. « I know this isn't the right time, this is probably the least of your worries, I... I just wanted you to know you aren't alone. You never were. »
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